Troisième édition du concours de Tamazight

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Dans le cadre de la commémoration du 35ème anniversaire du printemps berbère, l'association culturelle «Igawewen», relevant de la localité de Larbâa Nath Irathen, a organisé avant-hier, samedi la troisième édition du concours de Tamazigh, au niveau du lycée Khouas Ahcéne, sis côté Nord du chef-lieu. Cette édition porte le nom de "Boulifa".

L’ensemble des écoles primaires, collèges et lycées de la région et des communes voisines telles que Irdjen Ait Aggouacha, Aït Oumalou, et  Tziz Rached  étaient invitées à y participer. Au menu de ce concours, 02 épreuves, à savoir, le dessin, et de Tamazight. À cet effet, des spécialistes en la matière étaient présents pour faire partie du jury.  Effectivement, près de 300 participants ont répondu favorablement à cette invitation lancée par ladite association. Très tôt le matin, avant même, l’ouverture du portail du Lycée en question, et le début des épreuves, la cour était bondée de monde. Sans doute, les concurrents étaient pressés de commencer les épreuves. A 09h, les participants avaient rejoint les classes, d’examen. Bien entendu, chacun de ces participants avaient choisi une des 02 spécialités, à savoir le dessin et Tamazigth, pour y participer. Une fois en salle, les concurrents ont fait du mieux qu’ils peuvent. Dans ce sens, plusieurs participants rencontrés nous diront que les questions de Tamazight étaient à la portée de tout le monde, mais la concurrence a été très rude. Car plusieurs d’entre eux excellent dans cette matière. Cependant, certaines incertitudes s’affichaient sur leurs visages surtout en comparant leurs réponses. Bien entendu chacun d’entre eux essaie de convaincre l’autre que ses réponses sont plus justes. Même chose pour les concurrents de l’épreuve de dessin, un bon nombre d’entre eux affirment que quelques minutes de plus, auraient pu les aider à apporter quelque correction et précision pour parfaire leur travail. Une chose est sûre, le temps que les feuilles soient corrigées par les enseignants, les élèves, s’échangent une multitude d’informations, sur leurs écoles, les cours et les leçons. Une journée suffit pour ces présents pour tisser des liens et passer une journée dans la joie. Un moment inoubliable, affirment les participants et les enseignants mais aussi les organisateurs. Lounis Belkessama, président de cette association nous dira : «C’est notre façon de lutter pour la langue amazighe, mais aussi, c’est une façon de promouvoir la culture et la langue amazighes. Nous souhaitons que la journée du 20 avril soit fériée. Les résultats de ce concours seront connus le 18 du mois en cours. «Parce que nous allons continuer notre programme des festivités qui se dérouleront au niveau du cinéma l’Afrique. Bien évidement, nous allons honorer les finalistes.» nous dira un membre organisateur.

Y. Z.

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