La route reliant Souk-Oufella à Takarietz en passant par le village Zountar est dans un état de dégradation avancé donc devenue impraticable. Cet axe routier de huit kilomètres est étroit comme un triste vestige de l’ère coloniale, où l’inconfort s’arroge le droit de bannir cette route de l’usage. À travers les méandres de cette route escarpée, les automobilistes sont astreints de redoubler de vigilance, car les derniers travaux liés au réseau AEP ont largement altéré cette voie carrossable. Des monticules de terre bordent la route, de facto laissée par l’entreprise affectée audit chantier. De même, cette route semble être crevassée à tous les niveaux, sans avoir reçu une quelconque réfection. Le constat est plus que saisissant !la fermeture de la route menant à Tibane n’est pas en reste, car les usagers se retrouvent ainsi obligés d’emprunter celle de Zountar qui, avec ses multiples lacunes béantes, s’avère plus éprouvante et dangereuse à la fois. L’état lamentable de nos routes enfonce davantage nos hameaux dans un cul-de-sac ténébreux. Dans le même registre, cette route d’asphalte sera sujette à d’autres dégradations, comme le projet de raccordement au gaz naturel ainsi que l’alimentation en eau potable via le barrage hydraulique de Tichy-Haf. Autant dire que les usagers de cette route bituminée sont tenus de prendre leur mal en patience. « Cette année ne nous a pas épargnés par la multiplication des éboulements et autres éboulis. Notre commune est doublement frappée par ces catastrophes, où pas moins de deux routes principales, Mezgoug et LaazibTouazi, se trouvent coupées du monde», dixit un villageois.
Bachir Djaider