l Une forte demande sur l’aide à l’habitat rural a été enregistrée ces derniers mois à Bouzeguène. En effet, près d’un millier de demandes attendent satisfaction. Ainsi, le quota alloué à la commune dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009 est largement dépassé. Vu l’engouement enregistré pour cette forme d’aide au logement, le quota alloué de l’ordre de 230 aides semble en deçà des espérances. Ce recours pour parer au déficit en matière de logements a donc eu un écho favorable auprès des citoyens désireux de bâtir leurs demeures. L’apport de l’Etat, de l’ordre de 50 millions de centimes, leur est très précieux. Cette forme d’aide vient donc répondre à l’attente de beaucoup de candidats au logement, une aide que les bénéficiaires apprécient à plus d’un titre. Possédant de petites parcelles de terrain et d’une liberté de disposer de la somme octroyée, ils bâtissent leurs demeures à leur guise. Cela vient donc en solution intermédiaire entre les deux autres formes d’aide au logement, à savoir le social et le social participatif. Elle est destinée à ceux qui possèdent des parcelles de terrains à bâtir et un certain apport personnel pour entamer les travaux. Pour débloquer la première tranche d’aide de l’ordre de 20%, le bénéficiaire doit réaliser 20% d’avancement physique des travaux… S’en suivront alors deux autres tranches de 40% chacune. La région, qui connaît une dynamique en matière de construction due à l’apport de l’argent de l’émigration, se caractérise également par une pauvreté en logements sociaux ainsi que du portefeuille foncier sensé abriter des projets de logements. Pour cela, la classe dite moyenne ne trouve recours que dans cette forme d’aide publique. A rappeler que dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009, les quatre communes de la daïra de Bouzeguène ont bénéficié de près de 1 200 aides à l’habitation rurale, dont 230 pour les communes de Bouzeguène, 300 pour les communes d’Idjeur et de Béni Zikki et 360 pour la commune d’Illoula.
N. Boukella