Une semaine culturelle en vue

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En collaboration avec la DJS, le théâtre régional de Tizi-Ouzou et le mouvement associatif, la maison de jeunes de Mechtra, au Sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, organise une semaine culturelle pour célébrer le 35ème anniversaire du printemps berbère d’avril 1980. Ce programme s’étalera du 16 au 25 avril en cours. En effet, dès le 16 avril, Journée du savoir, il est programmé un concours culturel inter-écoles au profit des 4 établissements du primaire de la commune. En plus des questions qui porteront sur différentes matières, les potaches présenteront des activités culturelles, à savoir chants, poésie, théâtre et danse. Un magicien sera également du rendez-vous pour émerveiller les écoliers. Pour la journée suivante, une exposition de tapis, de bijoux, de poterie, de robes kabyles et bien d’autres objets traditionnels sera tenue dans l’enceinte de l’établissement des jeunes. Il est aussi question d’une autre exposition relative cette fois à la chronologie du mouvement berbère, avec des coupures de presse, des revues et des photos. Pour la journée du 18, il sera question de cinéma, avec la projection du film « Izuran Tagut », de Hammar Mokrane. Pour le jour J, il s’agira d’exhibition sportive en hommage au défunt athlète Ben Amrane Belaid, des exhibitions qui seront assurées par les sportifs de l’association Thimizar. Une conférence débat sur le printemps berbère est également prévue avec Ali Yahia Rachid. « Célébrer le printemps berbère est pour nous un devoir. En premier lieu, les événements d’avril 80 ont été un déclic et un sursaut vers un avenir meilleur, fait de plus de démocratie et de liberté. Ensuite, les enfants d’avril ont eu le mérite de remettre Tamazight sur rail dans son propre pays. Grace à leur combat, aujourd’hui, on peut dire que la situation a avancé puisque le pluralisme politique est acquis, Tamazight est introduite dans notre système éducatif  et relevée au statut de langue nationale. Toutefois, le combat doit se poursuivre pacifiquement jusqu’à son officialisation », dira Larbani Mahfoud, directeur de la maison de jeunes.

Hocine T.

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