Rentrant dans le cadre du Festival national de l’art et culture amazighs, qui s’est tenu du 11 au 15 avril courant dans la ville de Béjaïa, environ un millier de jeunes étudiants venus de quinze wilayas du pays ont rendu visite au village historique Seddouk Oufella, dans le douar d’Amdoun n’Seddouk, et ce, pour visiter les possessions de cheikh Aheddad et s’imprégner de son histoire liée à l’insurrection d’Avril 1871. A bord de 15 bus immatriculés de plusieurs wilayas, ils sont descendus aux trois-chemins annonçant le village Seddouk Oufella pour continuer à pied, sur la route menant au mausolée. La randonnée pédestre en valait la peine avec ces paysages enchanteurs. Arrivés à Tala Aicha, ils ont bu de son eau. Pendant tout ce trajet, ils faisaient usage des caméscopes et autres appareils à photos pour immortaliser cet événement. Arrivés au mausolée, ils étaient accueillis par Smail Belhaddad, petit-fils de cheikh Aheddad et responsable de ses possessions, qui les a mis à l’aise en leur montrant tous les endroits utiles à voir et en répondant à leurs questions. Ils leurs a ouvert grandes les portes. En montant sur la terrasse, ils ont pu dominer tout le territoire de la commune de Seddouk, de Seddouk Oufella à Takaats et particulièrement les trois autres villages d’Amdoun n’Seddouk se trouvant juste en bas. Ils sont allés ensuite à takhlouit, lieu de prosternation où recevait les visiteurs cheikh Aheddad, de son vivant. Ils sont allés après visiter l’ancienne mosquée où cheikh Aheddad a commencé ses études, dispensées par son père, imam du village à l’époque. Ils ont terminé leur visite en sillonnant les ruelles de l’ancien village dont les habitations construites avec de la pierre locale et la tuile rouge traditionnelle attirent les regards avec leur architecture typiquement kabyle. Le deuxième site à visiter était le mausolée d’Ifri, où s’était tenu le congrès de la Soummam.
L. Beddar