Le transport en commun se raréfie à partir de 16 h !

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Il y a comme une crise de transport dans la ville d’Akbou. À partir de 16 heures, les minibus et autres fourgons deviennent rares, et les usagers, en centaines, s’agglutinent dans la station de fourgons et les différents arrêts que compte l’agglomération dans l’espoir de trouver un moyen de transport afin de rentrer chez eux, après une longue journée de labeur! C’est le désarroi parmi ces voyageurs. Néanmoins, dès qu’un fourgon ou un minibus marque une halte, il est aussitôt « submergé » par une foule compacte d’usagers qui se bousculent aux portières dans une débandade indescriptible. Chacun joue des coudes afin de se frayer un passage pour gagner sa place dans le fourgon au terme, le plus souvent, de prises de becs et même de rixes avec d’autres usagers. Ni les femmes, ni les vieilles personnes ne sont ménagées dans ce cas de figure, où la loi du plus fort règne en maître absolu ! « C’est vraiment regrettable que d’en arriver là ! A notre époque où le civisme devait l’emporter sur toute autre considération, il se trouve que beaucoup d’usagers se comportent de manière indigne de citoyens. C’est vrai qu’il y a pénurie en moyens de transport, mais est-ce là une raison valable pour autant de bousculades et de coups de gueules ? », se demande un usager. Sur un autre registre, les voyageurs pointent du doigt les transporteurs qui n’assurent plus le service à partir d’une certaine heure, comme vers les coups de 16 heures, où ils désertent les lieux pour rentrer chez eux, laissant les voyageurs dans le désarroi. Ceux-ci s’impatientent, et ils ont raison, car des centaines d’entre eux habitent dans des localités éloignées comme les villes de Sidi Aïch, Seddouk, Ighil Ali, Tazmalt, Béjaïa,&hellip,; et ils ont besoin de rentrer chez eux avant la tombée de la nuit, surtout pour les femmes non accompagnées qui risquent gros si par malheur elles se trouvaient dehors durant la nuit…                                            

 Syphax Y.

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