La salle de sport en piétre état

Partager

Le lycée Ouddak Arab semble s’inscrire dans une phase de déchéance sans précédent. Les couacs sont légion dans cet établissement scolaire, dont la situation tend à la décadence. Les lenteurs qu’enregistre le chantier relatif à la construction du nouveau lycée, adjacent à celui déjà existant, pénalisent à plus d’un titre le déroulement des cours dans de bonnes conditions. Et comme un malheur ne vient jamais seul, la salle de sport implantée dans l’enceinte même du lycée ne déroge pas à la règle. Ouverte depuis une année, cette structure devait offrir un espace pour la pratique des séances d’éducation physique et sportive. Mais, les imperfections et les malfaçons de cette structure sportive ne peuvent échapper à l’œil d’un novice dans la construction d’un tel bâtiment. Le tapis servant de revêtement pour la salle est submergé par des eaux stagnantes depuis les dernières averses. Des flaques d’eau ornent le pavé devenu plutôt une piscine qu’une salle de sport. Les murs porteurs de cette structure témoignent du passage des eaux suintant le long des parois. Les vitres en aluminium n’ont pas échappé à la mauvaise gestion du chantier, car elles n’ont pas résisté longtemps aux bourrasques mêlées de pluies. Certaines vitres se sont brisées illico presto, laissant place aux infiltrations d’eau et autres coups de vent. «C’est inconcevable qu’une telle structure tombe en décrépitude l’espace d’une année. La toiture est mal posée, d’autant plus qu’à chaque averse, ladite salle se trouve inondée par les eaux », tance un enseignant d’EPS. Rappelons que les potaches n’ont d’autres choix que de sécher les séances d’éducation physique et sportive, car tant que la salle de sport est squattée par les flaques d’eau, en sus, la cour du lycée a laissé place à un bloc d’enseignement en cours de construction. «Il est grand temps que notre établissement scolaire retrouve ses lettres de noblesse, et en finir de facto avec cette perversion solidement ancrée ces dernières années», préconise un parent d’élève.

 B. D.

Partager