Et le service minimum ?

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La grève des communaux, affiliés au SNAPAP, qui a duré 10 jours (du 22 au 31 mai), n'a pas été sans conséquences, notamment sur la salubrité publique dans les différentes communes que compte la wilaya de Béjaïa.

Même s’il était convenu, avant le déclenchement de la grève, d’assurer un service minimum comme le ramassage des ordures ; force est de constater que ce service ô combien important pour la préservation de la santé des citoyens et de l’environnement n’a pas été assuré dans la plupart des municipalités qui ont connu le débrayage des communaux. À l’image de la commune de Timezrit, située à 45 kms au sud-ouest de Béjaïa, où les ordures ménagères ont envahi, ces derniers jours, les rues des différents villages de la commune. Selon des sources locales, les déchets ménagers se sont entassés en monticules devant les points de jets, les dévidoirs métalliques notamment, en empestant les lieux. À certains endroits du chef-lieu, les détritus ont même débordé sur la chaussée en gênant énormément la circulation automobile et piétonnière! Les habitants déplorent le fait que le service minimum, qui a trait à l’enlèvement des ordures, n’ait pas été assuré pour éviter aux populations d’être exposées aux infections et autres maladies que pourraient provoquer cette situation alarmante ! «C’est de leur droit d’observer la grève, les communaux, mais pas au point de laisser pourrir les rues et les villages. Il aurait été plus judicieux et raisonnable d’assurer au moins le ramassage des ordures ! Avec toute la chaleur qui s’abat sur nous, couplée aux fatras de déchets qui jonchent les rues, on suffoque carrément avec toutes ces puanteurs et miasmes qui émanent de partout !», déplore un habitant de la cité Ideraken. Avec l’arrivée du mois de Ramadhan, la situation risque se corser d’avantage, du moment que le volume des déchets prend des proportions alarmantes dû à la surconsommation qui caractérise ce mois de carême !

Syphax Y.

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