Les travaux de réalisation de l’arrêt des fourgons au chef-lieu communal de Tizi N’Tleta sont à l’arrêt depuis déjà quelques mois, constate-t-on sur les lieux. Il est à noter, et comme nous l’avions signalé à maintes reprises dans nos précédentes éditions, que le chef-lieu de la collectivité suffoque en l’absence d’un arrêt de stationnement des fourgons digne de ce nom. Actuellement, c’est l’anarchie qui règne en maîtresse. « Nous sommes à la recherche de place où on peut garer nos fourgons. Ici, c’est l’asphyxie, compte tenu du nombre de fourgons qui augmente au fil de temps », nous fait remarquer un transporteur assurant la liaison entre le chef-lieu et le village d’Aït El Hadj Ali. C’est, d’ailleurs, l’avis de ses homologues assurant la desserte vers le village du Cheurfa. « C’est la pagaille ici ! Parfois on ne trouve pas de place pour garer nos véhicules. D’ailleurs, à plusieurs reprises, nous sommes contraints de les stationner à une centaine de mètres de notre arrêt pour éviter d’encombrer cet arrêt », déplorera-t-il. Même son de cloche des stations réservées pour les fourgons assurant la ligne vers Aït Bouaddou, Mechtras et même vers Ighil Imoula. « C’est la débandade ! Les fourgons ne trouvent pas suffisamment de place pour garer. Cette situation engendre des embouteillages même pour l’axé menant vers la polyclinique d’où la nécessité de délocaliser vers la périphérie », préconisera-t-il avant d’enchaîner : « La réalisation de cette nouvelle station, sise à quelques mètres du collège, va à coup sûr désengorger ce centre ville ». « Pour le moment, il y a que le terrassement et un mur en biton qui a été réalisé », nous fera savoir un riverain du chantier. Beaucoup d’ancre et de salive ont été coulés sur ce projet, hélas, le rêve fait encore tarder et mépriser plus d’un, notamment les transporteurs. En somme, les responsables concernés doivent se pencher sérieusement sur ce problème et relancer les travaux afin de désengorger le chef-lieu qui étouffe de plus en plus.
A. G.