À quand la réception du stade communal !

Partager

Cela fait belle lurette que les citoyens et les sportifs de la localité de Larbâa Nath Irathen attendent la livraison de leur stade pour reprendre leur entraînement, mais aussi pouvoir se décompresser un peu et profiter de ces belles journées printanières. Les fervents supporters de l’équipe de Larbâa Nath Irathen, à savoir Olympique, Larbâa Nath Irathen, sont impatients de voir leur équipe. En effet, la population estime que le stade devait être déjà opérationnel, depuis la fin du mois de février écoulé. Ce qui n’est pas fait à ce jour sans raison convaincante, si ce n’est le prétexte des intempéries ! Raison, qui est loin de convaincre et de calmer les esprits. Malheureusement, ils doivent patienter encore un bout de temps avant de frôler cette pelouse. Or, selon les nombreuses promesses faites dans ce sens, soit par l’entrepreneur ou les autorités compétentes, le stade en question, devait être réceptionné il y a un peu plus d’un mois. Pour s’entraîner, le club de foot, à savoir, l’Olympique de Larbâa Nath Irathen, doit se déplacer vers d’autres lieux, à titre d’exemple, Ledjenane, et Thablabat, qui sont malheureusement, loin de répondre aux exigences des entraînements. Dans ce cas de figure, après de longs mois d’attente, il est normal de voir les citoyens perdre leur patience et surtout de demander après les vraies causes ou raisons de ce retard. D’autant plus que personne ne leur donne une excuse valable. On apaise leur colère. A cette longue attente, s’ajoute la sourde oreille des autorités. Campant sur cette position, cela ne fait qu’aggraver la situation et accroître la colère. Des jeunes croisés devant le stade, sans doute, venus pour voir l’état d’avancement des travaux, nous diront : «C’est dommage, pour une simple petite chose, on doit attendre et patienter au point d’exploser. Il est temps, que le stade soit réceptionné. On veut voir notre équipe disputer ses rencontres ici. On veut changer un peu les idées. Pourquoi pénaliser toute une région ?» Effectivement, quelques travaux restent encore à faire sur ce dit stade. Mais cela ne suffit pas à expliquer ce retard, et pourquoi les choses tardent à ce faire. Pourtant, lors de notre dernière rencontre avec l’entrepreneur de ce projet, il nous a avoué : «Si tout va bien, le stade sera livré dans un mois.» C’est-à-dire pour le mois de février qui, faut-il le dire a été pluvieux. Ce qui expliquerait ce retard. Un ancien entrepreneur, en retraite, croisé au niveau du chef-lieu, nous dira, à propos de ce projet : «Connaissant le fonctionnement de l’APC et de l’administration, je plains le pauvre entrepreneur qui devait faire face à plusieurs difficultés : problèmes de paiement de factures, de paperasse, de suivi de chantier, le tout couronné par les travaux supplémentaires, non inscrits. Du coup, même le plus patient ou le plus compétant, entrepreneur trouvera des difficultés à mener à terme le moindre projet.» Enfin, que ce soit un retard ou problème de paiement ou encore de travaux supplémentaires, ce qui est sûr, toute la population se trouve pénalisée et attend avec impatience de voir leur stade achevé le plus tôt possible.

Y.Z

Partager