Le transport public de voyageurs n’est pas assuré de et vers le village Toghza, situé à 5 Kms du chef-lieu de Chorfa.
C’est le constat que nous avons fait dans ce village, dont les habitants souffrent énormément de ce problème. Dans cette localité agropastorale par excellence, pas un fourgon n’est en activité. « Il y en avait (le transport par moyen de fourgons, ndlr) par le passé mais plus maintenant. Je ne sais pas pourquoi les transporteurs ont arrêté leur activité ! », se demande un jeune de ce patelin. La majorité des habitants de Toghza se rendent, quotidiennement, dans la ville de Tazmalt pour les différents besoin, étant donné qu’elle est très proche de leur localité (3 Kms seulement!), et moins souvent dans le chef-lieu de Chorfa. Pour se déplacer vers ces deux localités, les Toghzaouis éprouvent des difficultés à le faire. Pour pouvoir prendre un fourgon, il faudra parcourir une distance de 3 Kms qui sépare le centre du village de la RN26. Ainsi, c’est à l’embranchement du chemin communal et de la RN26 qu’ils arrivent à trouver les moyens de transport. Pendant la pluie ou lorsqu’il fait très chaud, c’est le calvaire pour eux. Le retour est aussi pénible pour ces citoyens, car ils doivent descendre dans l’arrêt aménagé à l’embranchement de la RN26 et longer ce chemin communal de 3 Kms pour pouvoir rentrer chez eux. Néanmoins, quelques taxieurs clandestins assurent un minimum de service en faisant quelques rotations de Tazmalt vers le centre du village de Toghza. Cela arrange énormément les villageois, qui payent uniquement 20 DA la place. Mais il se trouve que ces Clandos, qui « desservent » un tant soit peu l’étau de l’enclavement, se comptent sur les doigts d’une seule main, et leur activité est très aléatoire. « Un jour, ils travaillent, d’autres jours non. Ils font ça à leur guise ! », se lamente un usager de Toghza.
Y. Samir

