Onze élus de l’assemblée populaire communale de Larbâa Nath Irathen, à 25 km au Sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, dénoncent dans une déclaration parvenue à notre rédaction, « L’opacité qui règne au sein de l’APC de LNI, les tiraillement inquiétants au sommet de l’exécutif ainsi que la gestion anarchique et unilatérale du premier responsable de la municipalité ». Le document en question rapporte que quatre des onze signataires sont de la même formation politique que le P/APC, à savoir le plus vieux parti d’oppositions du pays, le Front des forces socialistes (FFS). Contacter par nos soins l’un des élus (FFS) de cette circonscription, également signataire de la missive, nous affirmera avoir saisi les instances de son parti quant à la gestion chaotique du P/APC sans avoir jamais eu la moindre réponse. Une initiative entreprise, dira-t-il, après avoir exhorté ce dernier « à mettre un terme à son autoritarisme primaire qui gangrène dangereusement les fondements même de l’institution dont il a eu les commandes un certain 29 novembre 2012 ». Les signataires du document soutiennent que « Toutes les propositions émises par bon nombre d’élus, toutes tendances confondues, pour extirper cette dernière de cette léthargie qui la ronge, sont systématiquement ignorées » et que « au jour d’aujourd’hui, l’APC de LNI se distingue par un immobilisme sans précédent face aux défis de l’heure. A titre illustratif : la difficulté de mettre en place une stratégie de développement local, efficace et porteuse, à même de répondre aux aspirations citoyennes ». Les signataires poursuivent : « Nous vivons un fait inédit dans les annales des collectivités locales. C’est une véritable cécité politique dont est frappé le P/APC de Larbâa Nath Irathen. C’est en apprenti dictateur qu’il sévit, de par ses sorties fracassantes et les humiliations qu’il fait subir, particulièrement, à son personnel. Même les débats sur divers sujets d’actualité entre les élus et le P/APC sont bannis ! ». Les protestataires ont décidé de geler, et ce dans un premier temps, toutes leurs activités, notamment celles ayant trait aux commissions d’APC, en attendant, écrivent-ils, « d’approfondir et d’élargir nos concertations pour des mesures encore plus radicales (en fonction de l’évolution des choses), dans un proche avenir, et ce avec l’unique souci de remettre notre APC sur les rails ». Par ailleurs, l’un des vice-présidents de cette circonscription nous apprendra qu’une commission d’enquête a été diligentée par les services de la wilaya pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Taous C