Des peines de quatre à dix ans de prison contre trois terroristes

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Statuant avant-hier sur le cas de trois terroristes principalement accusés d’avoir planifié un attentat à l’explosif contre la brigade de la gendarmerie à Cap Djinet, durant l’été 2010, le tribunal criminel de Boumerdès les a condamnés à des peines variant entre quatre et 10 ans de prison ferme. Les assaillants avaient alors, dès leur descente d’un véhicule léger, ciblé à l’explosif ladite structure sécuritaire étatique, la détériorant partiellement et blessant gravement l’un de ses éléments. Les gendarmes ayant aussitôt enclenché leur enquête, avaient arrêté un élément notoire de la sériâte locale de l’ex GSPC, affiliée à l’ancienne phalange d’El Arkam, commandée alors par le dénommé Ben Nebri. Le terroriste capturé était, selon l’arrêt de renvoi, en possession de CD faisant l’apologie du terrorisme et, plus important encore, d’un portable contenant les numéros de l’émir susmentionné et de deux autres acolytes, dont l’un s’appétait à commettre un autre attentat à l’explosif sous les ordres de ce même chef sanguinaire. Agissant donc sur la base d’indices précis, les éléments de la gendarmerie ont pu mettre la main sur les autres inculpés. Déférés, avant-hier, devant le tribunal criminel de Boumerdès, après leur mise sous mandat de dépôt, les trois prévenus ont vainement tenté de se disculper. Ils ont été condamnés, par le juge, à une peine de 10 ans de réclusion pour l’un d’entre eux, et à une peine de quatre ans pour les deux autres. Le représentant du ministère Public avait, pour sa part, retenu contre eux des peines variant entre la perpétuité et 10 ans de prison ferme.          

Salim Haddou

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