“Un acte abject”, selon Abdenour Abdeslam

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l Celui, ceux ou les milieux qui ont profané la statue de Matoub, érigée à sa gloire à Ouaguenoun, ont fait preuve de lâcheté et de veulerie. A la faveur de la nuit, dans le noir des crottés et des vulgaires voleurs, un acte méprisable a été commis contre un symbole de la Kabylie et celui de la lutte pour toutes les libertés. Un acte facile, car commis à visage couvert du masque de la honte. Les réactions et l’indignation des habitants de Ouaguenoun sont à la mesure de la considération qu’ils portent à Matoub, mais elles sont aussi celles de toute la région. Tous les qualificatifs méprisables à l’égard de celui, de ceux ou des milieux auteurs de la profanation, ne suffiront pas à exprimer la colère de la Kabylie. Est-ce un acte isolé, un acte calculé et fomenté par des cercles obscurs ?Dans tous les cas de figure, il restera un acte digne des bandits de grands chemins.

A. A.

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