Comme infrastructures sportives à Ighil Ali, il n’existe qu’un stade communal en piteux état, jurant avec la pratique sportive.
«Ce stade date de l’époque coloniale. Son aire de jeux est dans un état catastrophique. Les locaux qui font office de vestiaires n’ont, en réalité de vestiaires que le nom », résume le maire d’Ighil Ali qui plaide instamment pour la réalisation d’un nouveau stade. « Hélas, se désole-t-il, le choix de terrain opéré entre les villages Mouka et Belayal pour accueillir ce projet n’a connu aucune suite. Cela dure depuis plusieurs années ». Selon le P/APC, même une demande sollicitant l’inscription d’une maison de jeunes au profit de la commune sommeille dans les catacombes de l’administration. « Pourtant, ce genre d’infrastructure nous serait d’un grand secours, dans la mesure où elle contribuera à dynamiser l’activité touristique dans notre commune », souligne l’édile communal. D’autre part, le maire appelle de ses vœux une aide de l’Etat pour la construction d’une piscine semi-olympique. « A l’inverse des communes qui ont l’opportunité d’être proches de la mer, Ighil Ali est très éloignée des rivages de la grande bleue. Par conséquent, une piscine serait la bienvenue pour contourner cet écueil », dira notre interlocuteur. Abondant dans le même sens, un citoyen d’Ighil Ali, professeur de musique de son état, dira que « les jeunes de la région n’ont pas les moyens pour s’ébrouer, taper dans un ballon ou s’adonner à une quelconque activité culturelle. Ce vide béant leur ouvre la voie à tous les vices et les exposent à tous les fléaux », alerte-t-il.
N.M.