Lors d’une conférence de presse organisée hier par les membres de l’intersyndicale des praticiens de la santé (SNPSSP, SNAPO, SNPSP, SNPDSM, SNMASM), qui a pour ordre du jour les élections du Conseil national de la déontologie médicale CNMD, M. Yousfi, représentant du syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique a affirmé que « la date de la préparation des élections est programmée pour le 19 janvier. Tandis que les élections de ce conseil seront programmées également pour le 16 mars, si le ministère de la Santé nous aura donné sa réponse, car il a été saisi à cet effet ».Le CNMD appelle ces confrères à participer aux élections. Dans ce cadre, le même intervenant a souligné que « nous voulons installer un conseil de l’ordre de déontologie fort pour gérer rapidement les problèmes du secteur de la santé ».Selon le communiqué de l’intersyndicale des praticiens de la santé, à savoir, (SNPSSP, SNAPO, SNPSP, SNPDSM, SNMASM) « dans la mesure où toute situation d’exception exige un traitement institutionnel d’exception, et cela devant aussi bien l’ampleur du problème que la gravité de ses retentissements, et pour éviter que le désordre et la confusion ne dégénèrent en anarchie et en chaos, ils en sont arrivés, légitimement et légalement, à demander l’application des dispositions de l’article 226 du code de déontologie médicale, tel que souhaité par la majorité des praticiens nationaux, tous corps confondus, qui ont mandaté leurs syndicats respectifs » avant d’ajouter que : « Il est important de souligner que l’implication effective des syndicats est totalement désintéressé dans la mesure où il est fait obligation à tous les membres des staffs respectifs, détenteurs d’un mandat électif de ne pas se porter candidats, leur implication est motivée uniquement par le souci de la tenue d’élections propres et honnêtes ». « En attendant la reponse du ministère de la Santé, nous pensons que les élections peuvent se tenir avant le mois d’avril, c’est-à-dire le 16 mars », a ajouté le conférencier.C’est ainsi que le 3 janvier dernier, la coordination de l’intersyndicale des praticiens de la santé, a pris acte avec satisfaction des dernières dispositions réglementaires émanant du département de la santé (arrêté n° 175 du 03/01/2006 et circulaire n°009 du 03/01/2006) et de la volonté manifeste de ce dernier d’organiser des conseils nationaux et régionaux de déontologie médicale, en application des dispositions de l’article 266 du décret exécutif n°92-276 du 06 juillet1992.Cette intersyndicale n’est pas limitée au secteur public. Elle est soutenue par des médecins du secteur privé.Les mêmes syndicalistes ont soulevé également qu’ « une lecture attentive des textes en question a permis de dégager un certain nombre de remarques et commentaires qui a amené la présente coordination à solliciter par écrit M. le ministre de la Santé, pour soumettre à son attention, une série de réserves ». En termes de praticiens, M. Yousfi a avoué qu’ « il existe actuellement plus de 50 000 praticiens publics et privés à l’échelle nationale ».
B. Nawel