Ces derniers temps, rares sont les fois où on entend des places publiques, des jardins, des lotissements ou encore des établissements scolaires baptisés à l'occasion des fêtes nationales.
Ainsi, pour exemple, nous citerons les lotissements sud et nord. Pour le premier cité il remonte au début des années quatre-vingts, mais il ne porte aucun nom. Pour le second, cela fait plus de quinze ans qu’il a été créé aucun nom ne lui est attribué encore. Mais, l’exemple le plus frappant, est sans doute le CEM Nouveau sis au quartier l’Abattoir. Il porte toujours l’appellation « CEM Nouveau ». Pourtant, il est l’un des premiers CEM réalisé dans cette ville après le CEM Krim Rabah.
D’ailleurs, au début, il a fonctionné comme lycée. Actuellement, il déboussole même parfois des surveillants aux examens qui viennent des autres daïras. A chaque fois qu’ils cherchent à le localiser, ils sont orientés par des passants au CEM dit « Base 7 », non encore baptisé lui aussi. Ce dernier a été mis en service en 2006 alors que le « CEM Nouveau » l’a été au début des années 80.
Cela fait maintenant plus de trente -cinq ans qu’il est opérationnel, mais sa baptisation tarde à venir. Et d’autres endroits ne sont pas en reste. Et pourtant, ce ne sont pas des noms de martyrs ou d’artistes qui manquent quand on sait que la région a enfanté des centaines de personnes auxquelles il est temps de rende hommage cinquante trois ans après l’indépendance pour laquelle ils se donnés corps et âme. Un autre collège attend aussi de porter un nom. Il s’agit de celui de Hennia.
On ne peut s’arrêter qu’à ces exemples. Selon le responsable de la Kasma locale des Moudjahidine, des noms ont été déjà proposés et il est attendu que la liste soit validée par la commission de wilaya. Les derniers lieux à avoir été baptisés dans cette ville sont le lotissement « La Caper », devenu lotissement « Belaouche Mohamed » et le technicum portant le nom du Moudjahid Oudni Aomar dit Si Moh Nachid. « Pas, moins de cent trente huit lieux entre établissements scolaires, ruelles et édifices publics attendent toujours ces baptisations », nous avait déclaré le premier responsable de l’Organisation des Moudjahidine locale. Peut-être, le cinq juillet prochain, certains d’entre eux porteront des noms déjà en course depuis des années? Il faudra, donc attendre quelques mois pour donner la réponse à cette question.
Amar Ouramdane