Cette grappe de villages composée d’Agouni Ahcène, d’Ath Mouh Kaci et d’Imzoughène commence à sortir de son désenclavement. En matière de commodités, celles-ci arrivent l’une après l’autre, même une mosquée vient d’être inaugurée dans cette contrée. Effectivement, c’est le désenclavement de cette grappe qui se réalise de jour en jour. Pour le moment, en plus de l’eau qui est disponible dans ces villages en quantité suffisante, des opérations de raccordement au gaz naturel sont en cours alors que le bitumage en tapis des routes a déjà été concrétisé à Ath Mouh Kaci en attendant qu’il touche les deux autres villages. » Tout est programmé. Il faut que ces citoyens attendent seulement le passage du gaz naturel, puis ce sera le revêtement en béton bitumineux. Nos concitoyens doivent comprendre que si nous avons reporté cette opération, c’est pour ne pas abîmer et dégrader l’asphalte », nous a déclaré le maire qui avait assisté à l’inauguration de la mosquée du village vendredi dernier. Ce lieu de culte, disons-le, a été l’oeuvre d’âmes charitables. Dans ce village, c’est la première fois que la prière de vendredi y a été tenue. En effet, pas moins de cent fidèles venus de ces villages, mais aussi de Draâ El-Mizan et d’ Ait Yahia Moussa ont accompli ce devoir religieux dans cette mosquée flambant neuf. » Vraiment, c’est un soulagement pour nous. Pour nos prières quotidiennes, nous les accomplissions à la maison. Quant à celle de vendredi et Tarawih ( prières surérogatoires », nous étions obligés de nous déplacer jusqu’à Maâmar à plus de cinq kilomètres et parfois même à Dra Sachem ou encore à Draâ El-Mizan », nous a dit un quinquagénaire qui sortait de la mosquée. Les responsables de l’association religieuse de cette mosquée ont tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à la concrétisation de ce projet. » En tant que premier responsable de l’APC, je suis là à aider l’association pour que cette mosquée soit bien prise en charge », nous a ajouté le maire à ce sujet. Après ce projet qui s’ajoute à la structuration du village, les habitants de cette contrée ont lancé un appel au sujet de l’unité de soins lancée au profit de ces villages au début des années 80, mais abandonné à telle enseigne qu’il ne reste de cette structure que les piliers et quelques briques.
Amar Ouramdane
