“On travaille avec la peur au ventre”

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l Les centaines de jeunes diplômés, employés dans le cadre du préemploi à travers la wilaya de Tizi Ouzou, travaillent souvent avec cette peur au ventre de voir leurs contrats respectifs prendre fin et par conséquent se retrouver de nouveau au chômage. En effet, si pour ces universitaires qui sont pris en charge dans le cadre du secteur économique, l’espoir d’être définitivement recrutés par les entreprises employeuses n’est pas à écarter, particulièrement chez les PME/PMI performantes, il n’en demeure pas moins que ce n’est point le cas pour ces ingénieurs et ses licenciés qui travaillent dans la fonction publique, tous secteurs confondus, où les chances de régularisation demeurent insignifiantes, faute de disponibilité de postes budgétaires. Ils sont ainsi innombrables ces jeunes diplômés qui, après deux ans de travail, se sont vus remerciés par la Direction de l’emploi de jeunes de la wilaya (DEJ). Pis encore, ces cadres sont misérablement rémunérés avec ces 8000 DA/mois pour les bac+5 et 6000 DA pour les bac+4 ou bac+3. En tout état de cause, c’est souvent une fin éphémère que vivent ces malheureux universitaires qui, après tant d’études, se voient frappés d’ingratitude.

I. L.

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