18 nouveaux établissements en perspective

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C’est dans la perspective de concrétiser l’ouverture de 18 établissements scolaires entre lycées et CEM, à la rentrée de septembre prochain, qu’un conseil de wilaya a été organisé hier. Présidé par le wali Abdelkader Bouazghi et réunissant toutes les parties concernées, le conseil a été une occasion pour aborder les obstacles.

Hier, lors du conseil de wilaya consacré à l’étude de l’état d’avancement des travaux de réalisation de lycées et CEM dans la wilaya de Tizi-Ouzou, l’heure était à la prise de conscience du retard observé dans les travaux de réalisation de certains établissements scolaires. En effet, si le wali, Abdelkader Bouazghi, a parlé de 18 établissements à recevoir pour la rentrée prochaine, sa conviction n’apparait qu’au sujet de 10 structures. Car, pendant le conseil et l’exposé fait par Mustapha Banouh, directeur de l’équipement public (DEP) local, il n’apparait qu’une certitude pour l’ouverture de 5 lycées à Tirmitine, M’Kira, la nouvelle-ville de Tizi-Ouzou, Aïn Zaouïa et Béni Douala, et 4 CEM à Assi Youcef, Tamassift à Aghribs, Aït Aïssa Ouziane dans la commune de Maâtkas et enfin un à Aït Yahia Moussa dans la commune de Draâ El Mizan. Ces établissement sont, pour la plus part, achevés ou ne nécessitent encore que de petits travaux qui devraient être achevés d’ici le mois de juin prochain. Pour le reste des établissements, le wali a exhorté les entreprises à redoubler d’efforts afin de les livrer dans les délais. Des délais qui pour le wali ne doivent pas aller au-delà du mois de juin. Car, pour lui, «il faut laisser le temps à la direction de l’éducation de les équiper dans les temps». Ceci, en prévision de la venue de la commission du ministère qui aura pour mission de visiter puis donner son avale pour l’ouverture des établissements à la prochaine rentrée scolaire. Pour le wali, «ça serai dommage de mettre le paquet et de ne pas pouvoir ouvrir ces établissements à la prochaine rentrée». Lors de la même réunion ayant regroupé les maîtres d’ouvrage (DEP et DE), certains P/APC, chefs de daïras concernés et autres chefs de l’exécutif, entreprises et bureaux d’études, M. Bouazghi rappelle que les entreprises doivent assurer, pendant toute l’année et jusqu’à la rentrée scolaire de 2016, la sécurité des lieux en plus des réparations au cas où des dégradations se manifestent. Ainsi et parmi les efforts que les entreprises sont appelées à fournir, Abdelkader Bouazghi insiste sur la nécessité de renforcer les chantiers en employant plus de main-d’œuvre. Mais aussi d’accélérer les travaux avec le rallongement du nombre d’heure de travail dans la journée en allant au-delà de 16h.

Une commission présidée par le SG pour suivre les chantiers à partir de la semaine prochaine

C’est ainsi que la majorité des entreprises se sont engagées afin de livrer les projets au mois de juin prochain. C’est le cas pour les collèges de Makouda, Tamdikt (M’Kira), Iflissen (Tigzirt) ou encore le lycée d’Abizar. Engagement qui ne semble pas être le même pour les autres établissements, à savoir les lycées de Boudjima, Illoula Oumalou, Boukhalfa et Tamda, et aussi les CEM d’Aït Chafaâ et d’Aït Toudert. De son côté la direction des équipements publics (DEP) est interpellée par le wali afin de régler la situation financière des entreprises s’étant plaintes de ne pas avoir reçu leur dû. Abdelhader Bouazghi, insistant sur la nécessité d’ouvrir ces établissements pour la rentrée de septembre prochain, souligne la responsabilité de tous et la nécessité de travailler ensemble. Il instruit, d’ailleurs, le secrétaire général pour regrouper les différents cadres de la DEP et de la DE dans une commission devant se déplacer sur les lieux à compter de la semaine prochaine. Une manière pour le wali de souligner le soutient de l’administration avec un suivi rigoureux sur le terrain. C’est aussi pour lui une façon « de s’assurer que les engagements pris par les entreprises vont être tenus ». D’un autre côté les attachés du cabinet du wali ont été eux aussi instruits afin de suivre chacun des établissements, et ce jusqu’à leur réception. Des mesures qui dénotent une certaine appréhension quant à la réception de ces établissements dont le besoin se fait sentir. Une réception qui devrait se faire en totalité pour espérer une ouverture en septembre. Dans ce sillage, Abdelkader Bouazghi a aussi interpelé les présidents d’APC pour mettre en relief des fiche technique pour les axés aux établissements. Le conseil d’hier c’est achevé sur une note exigeant de mettre les bouchées doubles pour achever les travaux et livrer les projets en leur totalité. D’autant plus que sur le terrain, il ne reste réellement qu’un mois et demi de travail «sérieux». Ceci étant donné qu’on est à la veille du mois de carême, où les chantiers connaissent généralement une paralysie totale.

Tassadit Ch.

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