Un générateur de secours s’impose pour l’hôpital

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Des infirmiers exerçant dans un service sensible de l’EPH de Ain El Hammam nous ont fait part de leur inquiétude quant à l’état de l’unique groupe électrogène utilisé lors des pannes de courant électrique. C’est grâce à ce groupe, vieux de plusieurs décennies, que l’hôpital continue de fonctionner lors des coupures d’électricité. Cependant, c’est avec un serrement au cœur que les employés du service de l’entretien le surveillent, priant Dieu pour qu’il ne fasse pas de faux pas au mauvais moment. « Imaginez un chirurgien en pleine opération, qui voit ses appareils s’arrêter brusquement. » Même si pareille situation n’est pas encore arrivée, rien ne peut garantir qu’elle ne surviendra pas un jour avec un générateur si vieux que le personnel ne se souvient pas de la date de son acquisition.  Les anciens disent qu’il a été installé par les sœurs blanches qui dirigeaient l’hôpital jusqu’aux années soixante dix. Son état bien que jugé « satisfaisant, pour le moment, ne nous met pas à l’abri d’une panne. Si elle devait arriver, ce serait une catastrophe »  nous confie un infirmier qui ajoute qu’ « à chaque coupure de courant, je croise les doigts.» Il faut savoir que les régions montagneuses vivent parfois des situations difficiles où une panne de courant ou de gaz peut être fatale aux malades.  Si le centre d’hémodialyse est équipé d’un groupe de secours, il devrait en être de même pour le bloc opératoire et le service des urgences qui fonctionnent sans discontinuer en ayant besoin de courant électrique.                                      

  A.O.T. 

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