Les véhicules de transport encombrent le centre

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Toujours en attente de l’application du nouveau plan de circulation, les fourgons à destination de Tizi-Ouzou créent de nombreux désagréments au centre ville de Ain El Hammam. Depuis la fermeture de l’ancienne station, depuis plus de deux mois, par des citoyens qui en revendiquent la propriété les chauffeurs de fourgons de transport de voyageurs, se retrouvent sans «port d’attache». En se garant le long du grillage de «leur» ancienne aire de stationnement, ils ne se doutent pas qu’ils ne font qu’accentuer les difficultés de la circulation au niveau de ce carrefour, connu pour ses embouteillages inextricables, particulièrement aux heures de pointe. «Où voulez vous que j’aille ? C’est ici que nos clients sont habitués à nous trouver. Ils ne vont tout de même pas aller nous chercher à d’autres endroits !», nous dit, désolé un propriétaire de fourgon, qui essaie de s’enchâsser entre deux voitures pour «éviter de gêner», ajoute-t-il. Il faut dire aussi, que l’endroit, très prisé par les habitués de la ville ne désemplit pas à longueur de journée. Les conducteurs de camionnettes de transport de marchandises y occupent le moindre recoin, dans l’attente d’hypothétiques clients. Le virage, situé au-dessus de la daïra, qui leur a été affecté ne semble pas les satisfaire, «vu qu’il est éloigné de notre clientèle» disent les concernés. Par ailleurs, l’arrivée des bus et des taxis en provenance d’Alger ou de Tizi-Ouzou ajoute leur gêne à une situation déjà compliquée, au moment du débarquement de leurs clients.  Les voyageurs, candidats au départ, sont réduits à se faufiler entre les voitures pour monter dans un fourgon, ne sachant  plus où donner de la tête puisque l’ordre de départ des navettes, établi depuis longtemps se trouve perturbé. Le P/APC a cependant promis de trouver la solution à ce problème dans le cadre de l’application du nouveau plan de circulation de la ville, qui ne saurait tarder. La mise en place des plaques de signalisation a déjà commencé. Le reste viendra bientôt, certainement. «Des espaces pour satisfaire tous les demandeurs n’existent plus au centre ville. Fourgons, taxis et camionnettes de transport devraient se résoudre à trouver place aux différentes sorties pour qu’enfin la ville respire»,  nous confie un responsable.

A.O.T. 

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