Les 16 logements de nouveau inondés d’eaux usées

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Le cas du quartier des 16 logements, situé à la bordure nord du boulevard central de Raffour, a fait couler beaucoup d’encre et a défrayé la chronique, et ce, malgré sa prise en charge par l’APC, laquelle a dégagé une enveloppe financière assez conséquente destinée à la rénovation du réseau d’assainissement. La vie des citoyens est pour ainsi dire empoisonnée, du fait de la vétusté de ce dernier. Les multiples avaries qui surviennent sur cet ouvrage causent des désagréments pour les riverains, qui ne cessent de dénoncer cet état de fait. Des protestations répercutées à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes ont fini par faire réagir les pouvoirs publics par une opération de rénovation lancée durant le mois de février écoulé. Cependant et malgré la réfection de tous les réseaux secondaires des trois blocs, une autre importante avarie est apparue depuis deux semaines et inonde de nouveau ce quartier populeux après réception de l’ouvrage, à cause d’un refoulement sur un réseau secondaire de raccordement dans le même quartier qui n’a pas été pris en charge dans ce projet de rénovation. L’obstruction de cette longueur de buses fait jaillir un flot du liquide noirâtre nauséabond à partir d’un regard ; ce liquide forme plusieurs flaques répugnantes et stagnantes entre les trois blocs sur une surface qui devrait en toute logique être aménagée en espace vert. Des flaques dans lesquelles pataugent les citoyens pour rentrer ou sortir de chez eux et d’où montent d’insupportables odeurs sous l’effet d’une chaleur caniculaire enregistrée depuis le début du mois, en plus d’attirer toutes sortes d’insectes qui envahissent les lieux mais aussi des ruées de moustiques qui infestent les habitations dès la tombée de la nuit et font subir un véritable calvaire aux résidents de ce quartier sinistré. Il est aussi à indiquer que même le reste des équipements, tels que le raccordement au réseau électrique et la toiture en tuiles sont aussi vétustes et affichent une inquiétante usure. Les citoyens qui nous ont abordés sur les lieux ce jeudi ne décolèrent pas et menacent de passer à des actions de rue si rien n’est fait pour mettre fin à leur calvaire. Il est à relever que cet ouvrage relève de la responsabilité de l’OPGI et de l’APC, d’où le retard mis pour sa prise en charge. Il a fallu que les citoyens et la presse fassent un forcing pour qu’il soit pris en charge, malheureusement l’opération de rénovation initiée par l’APC comporte des lacunes qu’il faudrait rapidement combler, telles ce tronçon qui a été ignoré et qui pose un grand problème.

Oulaid Soualah

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