Un besoin de 40 000 aides exprimé

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Un nouveau programme prévisionnel de pas moins de 40 mille aides à la construction individuelle risque d’être compromis si les programmes actuels en cours ne sont pas achevés.

C’est ce qu’a souligné le wali, Abdelkader Bouazghi, lors d’un conseil de wilaya consacré à la question. Ce dernier a ainsi exigé un assainissement, dans les plus brefs délais, des situations notamment les 8.358 aides non encore lancées. Le programme de l’aide à la construction individuelle dans le cadre de l’habitat rural est un programme qui continue d’enregistrer de plus en plus d’engouement de la part de la population de Tizi-Ouzou. La wilaya qui a bénéficié d’un programme important de plus de 74 mille unités, tout programme confondu, réparties entre les localités de la région selon les besoins exprimés. Cette fois-ci, le besoin exprimé par la wilaya est évalué à 40 mille aides. C’est ce qu’a souligné le wali de Tizi-Ouzou lord d’un conseil de wilaya tenu, jeudi pour discuter des projets de réalisation d’établissements scolaires dans le cycle primaire et l’évaluation du programme de l’habitat rural. Abdelkader Bouazghi affirme que ce besoin a été exprimé au cours de la semaine au niveau du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme. Il souligne néanmoins que ce nouveau quota est tributaire de l’achèvement total et la réception de tous les programmes. C’est, d’ailleurs, pour cette raison qu’il a exigé des responsables du dossier et maires d’assainir toutes les situations pendantes dans les plus brefs délais. «Il faut que tout le programme soit assaini sous huitaine », tonnera-t-il. Si les aides lancées et en réalisation posent moins de problème pour les autorités, celles non encore lancées sont vues comme étant compromettantes pour l’acquisition de nouveaux quotas. « Les aides non lancées sont estimées par le directeur du logement public (DEP) à 8.358 unités, dont les 8 mille unités reçues dans le cadre du programme 2014», ajoute Mustapha Banouh. Ce dernier intervenant lors du conseil, afin de présenter la situation actuel, affirme que ces aides non lancées, 6.136 unités, ont été validées par la commission de wilaya alors que 656 ne sont pas encore établies et notifiées par l’assemblée populaire de wilaya. Le directeur c’est, d’ailleurs, penché lors de son intervention sur ces aides bloquées au niveau des localités et qui n’arrivent pas à voir le jour. Les communes concernées sont notamment Aït Yahia, Azazga, Yakouren, Aït Chafaâ, Bounouh, Iferhounen, Larbaâ Nath Irathen, Mekla, Souamaâ et Timizart. La majorité des présidents d’APC se sont engagés à déposer les dossiers, au cours de cette semaine, auprès du DEP. Ils ont néanmoins tenu à signaler qu’ils trouvent des difficultés pour la répartition des aides et le choix des bénéficiaires. La commission sociale au niveau de chaque commune se retrouve ainsi perplexe à trancher entre les dossiers suite au nombre important de demandeurs enregistrés. Dans la commune de Souamaâ par exemple, on signale 1 500 demandeurs pour 140 aides. Ceci, étant donné que les dernières masures d’allégement prises avec l’octroie de l’aide en deux tranches seulement et les permissions de surélévation, entre autres sont parvenues à convaincre encore plus la population de recourir à ce genre de programme. Le secrétaire général de la wilaya, Mihamed Bouchama, a pour sa part rappelé que le classement doit se faire selon les cas et par nécessité. Invitant dans ce sillage les maires à un travail plus approfondi avec les comités de villages pour l’élaboration des listes afin d’accélérer la distribution des quotas restant et par la même leur achèvement et la clôture de tous les programmes pour ne pas compromettre l’octroi d’autres quotas à la wilaya.

 Tassadit Ch.

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