Une vingtaine de nouvelles écoles primaires attendues

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Livrer le plus grand nombre possible de classes pour la rentrée de septembre prochain semble être l’objectif des autorités de la wilaya.

Le wali, Abdelkader Bouazghi, et face aux plaintes des maires de ne pas disposer de l’argent nécessaire, soutient un travail «avec les moyens du bord» pour livrer le plus grand nombre possible de classes avant la rentrée.

La préparation de la rentrée scolaire se poursuit au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Après les cycles du moyen et secondaire, le conseil de wilaya s’est penché avant-hier, jeudi, sur les infrastructures en réalisation pour le cycle primaire. Les autorités de la wilaya tablent sur la réception d’une vingtaine de groupes scolaires, une centaine de classes et une cinquantaine de cantines à la prochaine rentrée scolaire. Des réalisations dont la majorité sont aux mains des communes mais qui semblent traîner. Le wali qui a présidé la réunion d’avant-hier, a même estimé l’état «catastrophique» dans certaines localités. Le directeur de l’équipement public cite l’exemple de Aïn El Hammam, Azeffoun, Tizi-Ouzou, Draâ Ben Khedda et Mekla. Lors du conseil, les présidents des APC qui abritent de tels projets se sont défendus en estimant que les autorisations des programmes (AP) attribuées ne peuvent couvrir la réalisation de ces projets. Les P/APC ont, d’ailleurs, affirmé pour la majorité avoir introduit des demandes d’achèvement et de réévaluation de ces projets. Une procédure trop lente aux yeux du DEP et aussi du wali. Abdelkader Bouazghi qui a relevé l’urgence d’avancer dans les projets, a d’ailleurs instruit les maires afin de «travailler avec les moyen du bord». La solution étant celle proposée par le DEP et qui consiste à faire en sorte de «réaliser un noyau fini à hauteur de l’AP disponible et de consacrer le montant de la réévaluation, une fois réceptionné à réaliser le reste du projet et faire des extensions», explique le wali. Pour le chef de l’exécutif, actuellement l’administration ne peut intervenir qu’avec des petites sommes. Des enveloppes allant jusqu’à 3 millions de dinars à utiliser pour les dernières «retouches». Les maires ont, d’ailleurs, été invités par le wali à établir leurs fiches techniques pour pouvoir bénéficier de cette rallonge. Le wali a, par ailleurs, relevé un manque d’engagement de la part de la direction de l’Éducation. Tout en l’invitant à suivre de près les projets et à mettre la pression sur les communes afin d’avancer, Abdelkader Bouazghi a estimé que les projets chapeautés par la DE n’avancent malheureusement pas.

T. Ch.

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