L’ouverture du CEM base 5 au niveau du chef-lieu communal d’Aït R’zine, au début de l’année scolaire 2013/2014 a, il est vrai, réjoué la famille de l’éducation dans cette commune, qui voyait en ce nouvel établissement un renforcement de taille pour celui déjà existant.
Bon, le collège a commencé à fonctionner avec certaines insuffisances, comme le manque du surveillant général et autres personnels de l’administration ; néanmoins, la scolarité était maintenue à l’état quasi-normal en dépit de tout, et les élèves poursuivent le plus normalement du monde leurs études. Toutefois, nous avons appris dans la foulée que ledit CEM a été livré sans sa demi-pension. En effet, depuis son ouverture, cet établissement n’a pas distribué un seul repas à cause de l’absence de la cantine scolaire. Les collégiens qui y suivent leur cursus scolaire sont, en conséquence, les premiers à faire les frais de ce problème. Cependant, l’absence de la demi-pension ne semble pas affecter, outre mesure, les élèves qui habitent le village Guendouz, chef-lieu communal, car leurs maisons sont à un jet de pierre de leur établissement. Le souci concerne, en revanche, les élèves habitant loin de chez eux dans ces villages éloignés et isolés, comme Guenzet, Ouizrane, Taourirt Ouabla, Tizi Allouane et Hendis. Ces collégiens, au sortir de midi, se voient obligés de mettre la main à la poche pour s’acheter de quoi prendre le déjeuner. Du pain, un morceau de cachir ou du fromage pour les prendre sous un olivier, pour les uns, de la pizza, un sandwich de la fameuse calentica, appelée communément « garantita » pour les autres. Pour tout dire, ces élèves habitant loin prennent des repas peu consistants et froids! Ces collégiens souhaitent vivement que la Direction de l’éducation prenne en charge ce problème lancinant dès la prochaine rentrée scolaire !
Syphax Y.