Les corps communs et les OP débraient, aujourd’hui

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Le syndicat des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) reconduit son mouvement de grève de trois jours, à partir d’aujourd’hui, au niveau national. En effet, face à la non-prise en charge de leurs revendications, les corps communs et les OP ne comptent pas lâcher du lest. Après la grève de trois jours observée durant la fin du mois passé les protestataires reviennent encore une fois à la charge pour se faire entendre. «On a décidé de maintenir le mouvement de grève de trois jours à partir d’aujourd’hui, car on n’a pas eu de réponses favorables aux revendications soulevées au département de la tutelle», a affirmé hier, Sid Ali Bahari, le secrétaire général du SNCCOPEN. Ce dernier a tenu à pointer du doigt «l’indifférence» du ministère de l’Education nationale quant aux doléances des corps communs et les OP. «La tutelle continue de faire la sourdre oreille aux revendications des travailleurs, ce qui mènera vers le pourrissement du secteur de l’éducation », a martelé M. Bahari. L’interlocuteur a estimé que sa formation syndicale a toujours favorisé la voie du dialogue pour la prise en charge des doléances des travailleurs, «mais en vain», a-t-il lâché. À retenir que ce débrayage sera suivi des sit-in qui seront organisés le 19 du mois courant, devant les sièges des wilayas, à travers le territoire national. La même organisation syndicale revendique la réintégration des laborantins, l’application réelle des décisions du gouvernement concernant les diplômés universitaires et la concrétisation des décisions prises lors de la réunion tenue le 28 août 2014 avec le ministère de l’Education nationale. Les corps communs et les OP de l’éducation mettent en avant la révision de leur statut particulier et de leur régime indemnitaire, la généralisation de leur prime de rendement à 40% au lieu de 30%, et leur intégration selon le décret exécutif 240/12. Les grévistes appellent aussi à l’application de l’annulation du 87bis du code du travail.

Samira Saïdj

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