580 bacs à ordures distribués

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L’exécutif communal décide d’éradiquer toutes les décharges sauvages improvisées ici et là aussi bien au niveau du chef-lieu que dans les villages. En plus des différentes sensibilisations des citoyens depuis la tenue des états généraux sur l’environnement au siège de la wilaya en octobre 2013 et des différents volontariats auxquels ont participé les citoyens, l’APC a dégagé une somme importante pour la mise à la disponibilité des comités de villages et de quartiers 580 bacs à ordures de différentes contenances. L’opération de distribution tire à sa fin.  » Depuis déjà plusieurs jours, nous nous sommes déployés à remettre ces bacs à ordures aux comités de villages. Même si nous avons pris toutes nos précautions pour n’oublier aucun village ou hameau, nous rencontrons d’énormes difficultés à les distribuer. Car, nous recevons quotidiennement des réclamations individuelles. Or, ce ne sont pas des bacs individuels, mais destinés pour un ensemble d’habitations », nous confiera d’emblée M. Merzouk Haddadi, en sa qualité de maire. Et de nous donner ces précisions:  » nous avons acquis 80 bacs de capacité de 1100 litres et 500 autres de contenance de 240 litres. Ils sont répartis par rapport au nombre d’habitations ». Par ailleurs, notre interlocuteur nous dira que même des corbeilles de rue sont mises à la disposition des commerces, des cafés et autres endroits publics.  » Trois cents corbeilles sont placées sur des supports notamment sur les axes routiers. Ainsi, en principe, les passants ne devront plus jeter n’importe où les papiers, les bouteilles en plastique », ajoutera le maire. En outre, celui-ci estimera que malgré ses efforts, l’enlèvement des ordures ménagères se fait difficilement à cause du manque d’engins réservés à cet effet.  » Nous avons un programme d’enlèvement. Mais, si nous arrivons à acquérir au moins un camion à benne tasseuse, cette mission sera plus facile », notera-t-il. Parallèlement à cela, deux opérations contre les zoonoses sont en cours. Tout d’abord, il faut évoquer l’abattage des chiens errants, puis la lutte contre la leishmaniose.  » Cette deuxième opération vise surtout la désinfection des cours d’eau, des étables et endroits suspectés de développer le virus. Peu importe le coût de ces opérations parce que la santé du citoyen passe avant tout. Le traitement d’un cas de leishmaniose revient à l’Etat à plus de cent mille dinars voire plus », conclura le P/APC.                                

Amar Ouramdane

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