Un terroriste capturé et un réseau de soutien à l'ex-GSPC démantelé

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Renforçant continuellement leur pression sur les zones sensibles de l'Est de Boumerdès, les brigades spéciales de sécurité, à leur tête celles de l'ANP, viennent de capturer un autre terroriste et, du coup, de démanteler un réseau de soutien à l'ex-Gspc composé de trois éléments.

Cette importante opération s’est produite en deux temps, au courant de la semaine dernière, a-t-on précisé à proximité du douar de Baaziz, relevant de Sahel Boubarak, sur la route de Dellys. Le sanguinaire en question a été arrêté par des agents spéciaux de l’ANP qui l’avaient reconnu alors qu’il communiquait avec son téléphone portable. Encerclé il n’a pu ni s’enfuir, ni dégainer son arme à feu. Ce sanguinaire est fiché au niveau des instances concernées, comme étant un élément notoire d’une serriate de Katibat El Ansar. La même brigade de sécurité a pu, quelques heures plus tard, mettre la main sur trois de ses acolytes, avec lesquels il venait d’entrer en contact. Deux d’entre eux, âgés entre 22 et 24 ans, sont des cousins germains, alors que le troisième suspect est âgé de 19 ans environ. Ce trio d’islamistes subversifs était chargé tout au moins selon des informations recoupées, de faciliter les déplacements des autres acolytes des maquis, dont le sanguinaire sus mentionné fraîchement capturé. Durant ces cinq derniers mois, la brigade judiciaire locale a mis hors circuit, dans les circonscriptions de Dellys, Bordj-Ménaïel, Naciria et Baghlia, pas moins de trois importants réseaux de soutien à l’ex-Gspc, dont les missions consistaient à surveiller la mobilité des services de sécurité et de fournir aux terroristes des renseignements sur les personnes à racketter. De nombreuses incursions, qui ciblaient alors des agriculteurs ou des particuliers, notamment dans les communes de Sidi-Daoud et Bordj Ménaïel, entre janvier et mars derniers, avaient été alors déjouées, suite à l’exploitation des aveux des éléments arrêtés. Plus important encore pour les forces combinées de sécurité surtout en matière de prévention contre les exactions, la capture de terroristes ou la repentance de ces derniers, dont pas moins de sept au total seulement à l’Est de Boumerdès, en cinq mois, est indéniablement en train de signer le glas de l’ancienne phalange d’El Ansar. Celle-ci, composée encore au bas mot d’une soixantaine d’éléments, divisés en sous groupes selon certaines sources, est traquée sans relâche par les différentes forces de l’armée régulière et d’autres brigades annexes de sécurité.

Salim Haddou

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