Jouissant d’un emplacement stratégique et d’une réputation irréprochable de ses commerçants mais surtout de ses maquignons dont la probité est reconnue par leurs pairs, le marché hebdomadaire de Tizi-Gheniff avait ainsi acquis ses lettres de noblesse, sans jamais les ternir jusqu’à ces dernières années. En effet, après qu’il se tenait chaque samedi, ce marché est devenu quotidien, avec l’installation de nombreux commerçants de fruits et légumes, de vêtements, de meubles, de la friperie et de tout ce qui est susceptible d’être vendu, ce qui n’a pas manqué d’ailleurs d’engendrer de nombreux problèmes. Cependant, même s’ils désirent apporter des solutions à ces derniers, les citoyens tout comme les commerçants qui occupent les lieux prennent leur mal en patience, ne savant à quel saint se vouer. Aussi, après la délocalisation des logements prévus à l’intérieur du marché les pouvoirs publics se sont « attaqués » à l’aménagement des voiries à l’intérieur de ce marché en les recouvrant d’une couche de béton bitumeux. « Avec cet aménagement en béton bitumeux, nous pouvons faire nos achats en toute tranquillité alors, qu’auparavant, il fallait non seulement inhaler toute la poussière, mais surtout faire attention où mettre ses pieds », nous confient ces badauds. Par ailleurs, d’autres opérations d’aménagement ont touché dernièrement les pistes allant de Bouachira à Tizi-N’Doukart, ainsi que celle d’Ajouadhi (Tazekrit) sur trois kilomètres, alors qu’un dallage a été réservé pour celle de D’Hous.
Essaid Mouas