Le directeur de l’EPSP de Seddouk s’explique

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En réponse aux membres de l’association des notables d’Imoula et le comité de soutien à la polyclinique Asbai Belkacem de la commune de M’cisna, le directeur de l’EPSP de Seddouk, Zoulim Rachid en l’occurrence, donne des précisions. «A mon arrivée, en novembre 2012, à l’ESPS de Seddouk comme directeur, j’ai trouvé la polyclinique du village Imoula, relevant de la commune de M’cisna, souffrant d’un manque de moyens matériels et humains. Pour cela, je me suis déplacé personnellement plusieurs fois à cet établissement pour m’enquérir de visu de la situation réelle qui y prévaut. J’ai même organisé des réunions regroupant les notables de ce village et le P/APC de M’cisna, dont la dernière s’est déroulée le 24 décembre 2014 au siège de l’EPSP de Seddouk. Les notables qui ont été mandatés sont Boutabet Tahar, Boundaoui Brahim, Ferguenis Med Ouidir, Amraoui Bachir et il y avait aussi la présence de Benyahia Abdenour, surveillant médical de cette polyclinique. La situation globale de la polyclinique a été mise sur la table et un débat fructueux s’en était suivi. Pour cela, je me suis engagé à réaliser, durant l’exercice 2015, les opérations suivantes : acquisition d’un groupe électrogène, d’une citerne et d’une loge pour gardien, réfection de l’éclairage public extérieur et création d’un point de prélèvement sanguin pour les analyses médicales une fois par semaine. Un procès verbal signé par toutes les parties a été dressé et affiché aussi bien au siège de l’EPSP qu’à la polyclinique d’Imoula, dont une copie a été adressée à la DSP de Béjaïa », expliquera-t-il. Le même responsable ajoute que «la plupart des opérations ont été réalisées, exceptées la citerne et la loge pour gardien que nous avons commandées et qui seront réalisées incessamment, soit dès leur réception qui ne saurait tarder». Pour ce qui est du groupe électrogène qu’ils prétendent défectueux, poursuit-il, «je dois préciser que juste après l’installation du premier groupe électrogène, les notables m’ont signalé que son état n’est pas conforme. Je me suis déplacé à la polyclinique et, immédiatement, j’ai saisi le fournisseur à qui j’ai demandé son remplacement par un autre. Chose qu’il a faite dans les trois jours qui ont suivi». S’agissant d’autres points réclamés, comme l’ouverture d’une maternité d’un point de garde des urgences H/24 et la création d’un laboratoire d’analyses médicales, le directeur de l’EPSP de Seddouk explique : «En concertation avec le DSP, j’ai répondu aux notables que pour ouvrir une maternité il nous faut quatre sages-femmes. Or, la prochaine promotion de sages-femmes ne sortira qu’en 2017. L’ouverture de certains services est tributaire de la disponibilité du personnel technique comme les médecins, infirmiers et laborantins. Pour ce qui est des déchets, il s’agit simplement du matériel non utilisable qui, par faute d’espace au niveau de l’EPSP, nous l’avons réparti entre les polycliniques ayant de l’espace en attendant de le réformer. Pour le cas de la polyclinique d’Imoula, j’ai envoyé une équipe pour l’enlèvement de ce matériel mais, malheureusement, certaines personnes ont empêché les agents d’entrer à la polyclinique pour procéder à son enlèvement». M. Zoulim estime au passage que «la polyclinique d’Imoula est dotée d’équipements et produits appropriés et d’un personnel de qualité composé d’un médecin, d’un dentiste, d’un psychologue et des infirmiers qui assurent un service permanent 7jours/7, synonyme d’une prise en charge comme il se doit des malades».      

 L. B.

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