Dans une déclaration portant le n° 4 et datée du 16 mai, la section du FFS de Souk El Tenine, dans la wilaya de Béjaïa, dénonce la gestion, qualifiée de calamiteuse, de l’exécutif communal, présidé par le RCD.
Point par point, les violations commises ont été énumérées, avec la plus grande objectivité tiendront à souligner les rédacteurs de la déclaration. Dans le domaine du foncier, il est reproché à l’exécutif d’avoir favorisé sa dilapidation. Non seulement, «une étrange inertie» est relevée par rapport aux constructions illicites mais aussi, « des attitudes aussi injustes qu’incohérentes» y ont été également, relevées dans leur traitement. La mise aux oubliettes du contentieux communal et la non-application des arrêtés de démolition sont les autres points noirs soulevés dans la gestion du foncier. Par ailleurs, pour permettre, toujours selon le FFS, à un particulier d’installer sur l’actuelle décharge publique une activité il a été décidé de déverser les ordures ménagères dans l’Assif Ouguerioun, en traversant au passage une conduite qui est censée alimenter les communes voisines en gaz de ville. Le «clientélisme et le népotisme» en tant que critères de recrutement ont été également, dénoncés. Pour ce qui est du parc roulant, alors que les véhicules de tourisme, est-il souligné font l’objet d’un intérêt extrêmement marqué le retro-chargeur, pourtant «acquis sous emballage», attend sa réparation depuis un an et demi. En abordant le volet relatif aux projets, le FFS évoque ceux non encore lancés dont l’aménagement du lotissement Souk El Tenine-village agricole, le front de mer, l’institut national spécialisé de formation professionnelle, les châteaux d’eau de Tamnakht et Mrah et l’aménagement de la piste reliant Anar Assem à Afighou sans omettre de dénoncer l’opposition du maire à un projet de réalisation d’une agence bancaire. Les rédacteurs rappellent que les projets en cours de réalisation, à savoir les 300 logements sociaux, l’hôpital et le lycée, sont nés sous l’impulsion de l’ex-exécutif FFS. D’ailleurs, ils concluent leur déclaration en mettant au défi l’actuel exécutif de porter à la connaissance de la population ne serait-ce qu’un seul projet d’utilité publique inscrit à son actif.
A. Gana