Cet établissement dont l’état de délabrement a fait couler beaucoup d’encre (voire notre édition du 02-11-2014) vient de bénéficier enfin d’une première enveloppe financière de l’ordre de 600 millions de centimes, destinée à pallier au plus urgent par des opérations de rénovation en vue de freiner ses dégradations tous azimuts. Aussi, une première opération pour le moins ingénieuse est lancée et sur le point d’être achevée ; elle consiste en l’aménagement de stades du genre matico au niveau des deux cours qui ont été sérieusement dégradées par les infiltrations des eaux pluviales. Ces aménagements ont un triple objectif : d’abord un revêtement pour ces surfaces, ensuite une consolidation vu que les cours sont aménagées en deux niveaux sur un terrain fort accidenté presque en surélévation, et enfin elles sont désormais plus pratiques et moins dangereuses pour les séances d’exercices physiques obligatoires. Les travaux de réfection de 04 salles de cours qui ont été confiés en parallèle à une autre entreprise sont achevés. Le directeur de l’établissement en question dira que l’opération de rénovation de l’étanchéité de ces quatre salles du groupe pédagogique serait lancée durant les vacances d’été pour ne pas perturber les élèves durant cette période d’examens. Une 3ème entreprise s’est vue confier une autre opération de réaménagement des deux anciens laboratoires et deux autres anciens ateliers désaffectés pour les transformer en salles de cours ; les travaux sont en voie d’achèvement. Le même responsable dira que le reliquat de cette enveloppe financière serait utilisé pour le ravalement des façades intérieures et extérieures, complètement délavées et sales, mais aussi pour la reprise de l’installation électrique usée et dangereuse. Deux opérations qui seront aussi lancées durant les vacances d’été. Rappelons que le CEM Tazaghart Achour est opérationnel depuis 1982 et a, depuis, bénéficié de peu d’opérations d’entretien, d’où sa dégradation pour ne pas dire son délabrement à un stade fort avancé. Une détérioration du bâti et des équipements qui s’explique, du fait que celui-ci est implanté à Takerboust, en haute montagne, culminant à quelque 1 200 m d’altitude, cela ajouté à son ancienneté étant le tout premier établissement du cycle moyen dans cette commune, à des agressions climatiques des plus violentes dans cette région montagneuse et à l’absence d’opérations d’entretien. Il offre à l’heure actuelle pas moins de 460 places pédagogiques réparties sur 16 divisions. Reste à espérer que l’unique lycée d’Aghbalou et les écoles primaires réparties à travers les villages de cette commune, lesquels affichent les mêmes dégradations, sinon beaucoup plus graves, bénéficieront eux aussi de ces mêmes opérations de restauration.
Oulaid Soualah