l A peine installé et avant même l’installation de l’exécutif, les élus de la commune de Makouda ont décidé de faire un retrait de confiance au maire de cette APC.A Makouda, l’on compte 11 sièges. La première tentative avortée pour l’installation de l’exécutif de cette APC, a eu lieu le 16 décembre dernier.Le nouveau maire a provoqué une autre réunion lundi dernier. A la dite rencontre, tous les élus étaient présents. A Makouda, les résultats des élections ont été de 3 sièges pour le FFS, 3 RCD, 3 FLN et 2 sont revenus à une liste d’indépendants, d’obédience PT. C’est M. Djoudi Hocine du FFS, qui a été désigné maire, après application de la circulaire relative au critère de l’âge. La réunion de lundi a été telle une pièce théâtrale politique. Le maire du FFS s’est retrouvé isolé et tous les autres élus ont formé un bloc d’opposition contre lui. Avant même le début de la cérémonie, le maire est accusé d’avoir convoqué les autres élus, seulement la veille, soit le 15 janvier dernier.Dans cette réunion, qui a eu lieu à 14 heures, le P/APC a présenté un ordre du jour qui a trait à l’installation de l’exécutif ainsi que des différentes commissions que compte cette commune.Immédiatement, les autres élus ont proposé de modifier l’ordre du jour, en ajoutant un point qui n’est autre que le retrait de confiance au maire. La réaction de ce dernier ne s’est pas faite attendre.Il a immédiatement levé la séance, et a quitté la salle de réunion, lui et les deux autre élus du FFS. Les élus des autres partis ont continué leur réunion. C’est ainsi que 8 élus sur 11 ont rédigé un PV de carence et de retrait de confiance à M. Djoudi du FFS. Ledit document sera transmis à l’administration. Dans ladite réunion de destitution, c’est un élu du RCD qui a été proposé pour être le nouveau maire de cette commune, nous a-t-on informé. Ce choix a été opéré, vu que c’est le parti de Sadi qui a obtenu un plus de voix par rapport au FLN, malgré que le nombre de siège spour ces deux partis soit ex aequo.Il est à rappeler que plusieurs communes de la région connaissent le même climat de crise. Entre autres l’on cite l’APC de Mizrana et l’APC de Boudjima. Dans cette dernière, le maire issu du RND risque de connaître le même sort que celui de Makouda, après que les autres formations aient affiché clairement leur opposition à son intronisation à la tête de l’APC, sans aucune majorité.
Mourad Hammami
