Les corps communs et les OP de l’éducation nationale n’abdiquent pas. En effet, ils ont organisé hier, plusieurs sit-in régionaux dans différentes wilayas du Centre, de l’Est et de l’Ouest du pays. « Cette énième action de protestation vient pour pousser le département de la tutelle à donner une suite favorable à nos revendications », a affirmé hier, Sid Ali Bahari, le secrétaire général du syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN). L’interlocuteur a fait savoir que ces sit-in de protestation ont été observés, hier, au niveau des wilayas de Blida, Oran et Annaba. « Cette action a été réussi à 100% », a-t-il lancé. Le SG du SNCCOPEN a réitéré la demande de son organisation syndicale concernant la nécessité d’ouvrir un dialogue « sérieux avec les représentants des travailleurs pour mettre en place des solutions adéquates à leurs doléances », a plaidé M. Bahari. Ce dernier a tenu à souligner que son syndicat refuse «catégoriquement» la participation aux élections des œuvres sociales, « car les corps communs et les OP n’ont jamais bénéficié de ces fonds », a-t-il martelé. À retenir que ladite organisation syndicale appelle également à l’organisation d’un rassemblement national, le 30 du mois courant, devant le siège du ministère de l’Education nationale. Parmi les revendications des protestataires figurent la révision de leur statut particulier et de leur régime indemnitaire, la généralisation de la prime de rendement à 40% au lieu de 30% et leur intégration selon le décret exécutif 240/12. Ils demandent, également, la réintégration des laborantins, l’application réelle des décisions du gouvernement concernant les diplômés universitaires et la concrétisation des décisions prises lors de la réunion tenue le 28 août 2014 avec le ministère de l’Education nationale.
Samira Saïdj
