Certains ont déposé leurs dossiers auprès des services de la wilaya de Bouira en 2004, d’autres en 2005 mais depuis ils attendent vainement que les cartes grises leurs soient délivrées pour pouvoir circuler ou vendre éventuellement leurs véhicules en toute légalité.Ramenés de France ou d’un autre pays étranger, ces véhicules sont toujours frappés du sceau de l’interdit tant leurs papiers ne sont toujours pas établis par les autorités algériennes. Dans la wilaya de Bouira, le problème se pose avec acuité, soulignent les propriétaires concernés, qui affirment même que plusieurs dizaines de véhicules du genre se trouvent actuellement dans la fourrière à cause de la procédure qui traîne en longueur.Une fois en Algérie, les propriétaires de ces véhicules ramenés de l’étranger déposent un dossier auprès des services concernés pour l’obtention de la nouvelle carte grise. A leur tour, les services de la wilaya entrent en contact avec le pays d’où provient le véhicule et attendent qu’un certificat de conformité leur soit envoyé pour délivrer enfin la fameuse carte grise au nouveau véhicule lui permettant de circuler désormais en Algérie. Néanmoins cette procédure prend de longs mois pour aboutir.Ceci dit, certains pays contactés pour le besoin ne daignent même pas répondre alors que d’autres mettent plusieurs mois pour consentir à envoyer le document tant attendu. Mais en attendant que cette procédure d’authentification arrive à terme, le propriétaire voit petit à petit son véhicule se dégrader et perdre conséquemment de sa valeur sur le marché.
Anis S.