Le Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique SNVFAP tiendra sa réunion aujourd’hui en session ordinaire, son Conseil national consultatif (CNC) à Alger.Le conseil national consultatif verra la participation de l’ensemble des secrétaires de wilaya et des secrétaires régionaux. Ce dernier entre dans le cadre des activités organiques du syndicat ; un diagnostic, ainsi que les perspectives d’action, seront au menu des travaux de ce conseil.Il y a lieu de rappeler que ce syndicat s’est déjà réuni le 5 février 2005, puis il a travaillé pendant deux mois sur l’avant projet du décret relatif au régime indemnitaire du médecin vétérinaire fonctionnaire de l’administration publique.A ce sujet, le docteur Sayad Djamel, secrétaire national du SNVFAP, a déclaré que « nous avons demandé de revoir notre indemnité à savoir, l’indemnité spécifique globale, de celle liée à la documentation et enfin l’indemnité de la contagion et de pénibilité. Avec l’introduction de ces trois indemnités, le salaire brut d’un vétérinaire débutant passera de 14 500 à 19 500 DA pour un inspecteur vétérinaire principal, c’est-à-dire le responsable de sanitaire d’une wilaya ». Ce denier a ajouté également « qu’outre les problèmes socioprofessionnels, les moyens de travail font défaut. Les mesures de prévention n’existent presque pas, à savoir les équipements et le moyen de transport pour exercer notre travail et pour mieux mener notre mission de contrôle ».Il est à noter qu’au mois de mai dernier, une réunion a été organisée entre l’organisme employeur et le ministère de l’Agriculture, sur les sept points de revendication où ce syndicat a eu l’accord de principe sur les trois indemnités sus-citées. Tandis que le reste des indemnités rejetées par la Fonction publique, M. Sayad Djamel à rappelé que « les quatre indemnités qui ont été rejetés sont ; l’indemnité de responsabilité, de permanence, de revenu complémentaire et l’indemnité relative à l’exercice ».Enfin, le vétérinaire syndicaliste a enchaîné que « la situation des médecins vétérinaires est très grave, car elle n’a pas évolué, alors que même un accord d’association est signé avec l’Union européenne. Les vétérinaires doivent se doter de mesures plus appropriées pour mener leur mission bien comme il faut ». Rappelons également, que le syndicat de SNVFAP a déjà mené au mois d’octobre dernier une grève de trois jours. Cette dernière avait été gelée par le ministère, et les concernés avaient décidé de respecter cette décision.
B. Nawel