Le projet d’installation des feux tricolores au centre-ville de Béjaïa, inscrit à l’actif de la commune du chef-lieu de wilaya, a été entamé ces jours-ci, a-t-on constaté.
Le carrefour de « l’Edimco », connu pour ses énormes embouteillages, était le premier à être doté de feux tricolores, dans le cadre d’une première tranche comprenant la dotation de 12 carrefours de ce dispositif. En tout, 24 carrefours, qui constituent des points noirs au centre-ville, y rendant la circulation automobile infernale, sont retenus dans ce projet. « C’est un marché de 114 milliards de dinars qui, une fois réceptionné régulera la circulation au centre-ville », a indiqué une source municipale. A ce montant initial, l’APC de Béjaïa a dégagé une rallonge financière de l’ordre de six milliards de centimes, puisée du budget primitif 2015, pour mener à terme cette opération tant attendue par les automobilistes que par les piétons. « L’installation de ces feux tricolores réduira la circulation, diminuera les accidents urbains et veillera à la sécurité des piétons », a estimé un automobiliste de la ville de Béjaïa. Pour les autres, ce dispositif « mettra fin aux insultes, au stress et aux bagarres entre les conducteurs impatients ». Par ailleurs, un délai de trois mois a été accordé à l’entreprise détentrice du marché pour parachever l’installation de ces équipements, acheminés d’Allemagne. Pour rappel, l’APC de Béjaïa a consacré deux milliards de centimes pour l’acquisition et la pose de ralentisseurs en caoutchouc au centre-ville. De technologie moderne, ces dos d’âne seront installés à proximité des édifices publics, des établissements scolaires, des hôpitaux et lieux de stationnement, a-t-on informé.
B. S.

