L’épreuve de philosophie fait paniquer les candidats

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Le troisième jour du baccalauréat ne diffèra pas des deux premières journées. Les candidats n’étaient pas satisfaits du sujet de philosophie qui était, aussi, « difficile ».

Les lycéens concourant dans les filières langues étrangères et philosophie et lettres dans les lycées El Idrissi et Ibnou El Nass, ont estimé que l’épreuve de philosophie était très « difficile », et absolument « inabordable ». Dès leur sortie du centre d’examen Ibnou El Nass, sis à la place du 1er mai à Alger, les candidates qui ont formé un groupe devant le portail de ce centre d’examen n’ont pas cessé de pleurer, à cause de la difficulté des questions. « Je suis sous le choc. Je n’ai pas bien travaillé car les questions étaient trop compliquées », a lancé Imane, qui avait les larmes aux yeux. Un avis partagé également par les candidats qui passent leur baccalauréat filière langue étrangère au centre d’examen El Idrissi qui ont estimé que le sujet de philosophie contenait des questions sur des leçons qui n’ont pas été assurées durant l’année scolaire. « Non seulement le sujet était très difficile, mais on nous a donné des questions sur des cours qu’on n’a pas faits au lycée. Le professeur de philosophie n’est venu qu’au milieu de l’année scolaire », a martelé une candidate rencontrée devant ledit centre. Un autre candidat ajoute que « cette matière est à fort coefficient pour notre spécialité et comme je n’ai pas bien travaillé sûrement cela va se répercuter négativement les résultats », a-t-il regretté.  Par ailleurs, les candidats ont tenu à exprimer leur désarroi quant aux difficultés qu’ils rencontrent chaque matin pour rejoindre les centres d’examen qui sont parfois loin de leurs habitations. « Je viens d’El Madania pour passer mon baccalauréat ici, au premier mai. Chaque matin, je me lève à 5 heures pour que je puisse arriver à l’heure, et éviter l’embouteillage », a confié une candidate.                              

Samira Saïdj

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