Galère au quotidien

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Le centre-ville de Bouira connaît des embouteillages et encombrements interminables. La circulation y est très dense, particulièrement aux heures de pointe.

Au rond-point de l’université Akli Mohand Oulhadj, c’est les bouchons au quotidien. Malgré la présence de policiers qui aident à faciliter la circulation, la situation ne semble pas s’améliorer. Il faut dire aussi que les routes sont trop étroites pour contenir tous les véhicules qui y transitent. D’autres facteurs sont également à l’origine de cette congestion du trafic : la multiplication des arrêts de bus. En effet, à chaque fois qu’un bus observe un arrêt pour faire monter ou descendre des passagers, toute une voie de circulation se bloque, provoquant ainsi un ralentissement de la circulation automobile. C’est ce que nous révélera un commerçant qui fréquente beaucoup la chemin de Draâ El Bordj menant à son lieu de travail sis à Amar Khoudja.  « À maintes reprises, je passe près d’une heure pour arriver à Amar Khoudja. Les bus mettent beaucoup de temps avant de quitter l’arrêt. Il faudrait réaménager ces arrêts et revoir leurs emplacements, car la situation est insoutenable», jugera-t-il. La ville de Bouira ne cesse de s’agrandir et son parc automobile aussi. Il est clair que durant ces dernières années, la ville de Bouira est devenue un important carrefour économique, et ce, vu sa position géographique. L’absence de parkings rend dure aussi la vie des automobilistes. Beaucoup de personnes trouvent d’énormes difficultés pour trouver un endroit où se garer. N’ayant plus le choix, certains automobilistes se garent pratiquement sur la route, engendrant ainsi des bouchons. Les rares espaces de stationnement au centre-ville sont squattés par des jeunes qui se livrent à un vrai racket. C’est le constat fait par Abderrahmane, un habitant de la cité Farachati. Il se dit révolté par ce phénomène. « C’est inadmissible ce qui se passe à travers tous les coins de la ville. Dernièrement, j’ai garé ma voiture à l’ancienne gare routière et devinez ce que j’ai entendu de la bouche d’un gamin de 15 ans : le parking est payant ! Je lui ai alors demandé de montrer son badge, mais il n’en avait pas », a témoigné notre interlocuteur. Ces scènes sont quotidiennement vécues par les automobilistes Bouiris, après que des jeunes gens se sont autoproclamés maîtres des espaces anarchiques de stationnement.  Pour revenir au sujet de la circulation automobile, il est vrai que ces derniers jours, la ville de Bouira a bénéficié d’une installation des feux tricolores au niveau du quartier Harkat, mais d’autres sont nécessaires pour rendre la circulation automobile plus fluide. Il faudrait aussi songer à mettre en place des aires de stationnement et des parkings à étage. Il est temps pour les gestionnaires de la cité de revoir les choses, à commencer par le plan de circulation du centre-ville de Bouira, lequel tarde toujours à voir le jour.

A.K.

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