Le problème crucial auquel fait face la population d’Imsouhal, dans la daïra d’Iferhounène, est sans conteste le rationnement de l’eau potable.
Pour résorber ce déficit ou tout au moins le limiter, l’APC, en collaboration avec les services concernés et les citoyens, a mis en place plusieurs chantiers d’envergure. Plusieurs projets ont donc été inscrits dans le cadre des PCD et des PSD, au niveau de la commune. Ainsi, les deux forages dont les travaux sont achevés au village d’Ighil Iguelmimene, seront accompagnés bientôt par les équipements adéquats (machines et conduites) avant la construction d’un château d’eau d’une capacité de cent mètres cubes dont l’appel d’offre a été lancé. Par ailleurs, afin de mettre fin au calvaire des habitants qui souffrent de restrictions, un réservoir de 75 mètres cubes a été réalisé au village de Asker alors qu’un autre de même capacité est en cours de construction au hameau de Tizi Guefres. Quant aux habitants de Boulemaïz, ils n’ont pas ménagé leurs efforts pour transférer l’eau de source vers leur village, avec leurs propres moyens. Cependant, avant de goûter à l’eau de source, ils attendront la pose d’une conduite de près de quatre kilomètres qu’une entreprise bénéficiaire du marché ne tardera pas à effectuer, pour le compte de l’APC. Il en est de même de Tanalt, dont les villageois qui ont réalisé un forage ne tarderont pas à voir couler le précieux liquide dans leurs robinets, suite aux travaux confiés par la municipalité à une entreprise qui se chargera de le transférer vers leurs foyers. Notons que la majeure partie de l’eau utilisée par la population d’Imsouhal provient de la rivière où un forage a été réalisé au lieu-dit «Assif». Les pompages qui y sont effectués ne suffisent pas à alimenter l’ensemble des foyers avec l’insuffisance de débit au niveau des forages, durant la saison estivale. Paradoxalement, l’eau manque parfois, même en hiver, lorsque les crues de l’oued envasent la station de pompage. Notre interlocuteur est convaincu que «Les nouvelles réalisations atténueront à coup sûr en grande partie la pression qui s’exerce sur l’ancienne station». «Je peux d’ores et déjà affirmer que le problème d’AEP sera en grande partie résolu, sous peu à Imsouhal», conclue-t-il.
A.O.T.

