L’heure de vérité a sonné pour les élèves de la quatrième année moyenne, après une année scolaire perturbée par des mouvements de grève.
Après des épreuves du baccalauréat très perturbées et jugées «difficiles», ce sont les épreuves de l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) qui ont débuté hier matin, sur tout le territoire national avec les épreuves de langue arabe et de physique. Les futurs lycéens ont abordé dans l’après-midi d’hier, les épreuves des sciences islamiques et d’éducation civique. ? Interrogés à la sortie du centre d’examen El Idrissi, les candidats ont trouvé que «le sujet d’examen de la langue arabe était pour la grande majorité abordable, tandis que celui de physique était très difficile». Munis de leurs sujets d’examen, les uns et les autres vérifiaient les réponses qu’ils ont apporté aux questions posées. «Le sujet de physique était pour moi un peu difficile, mais celui de langue arabe était très abordable», a indiqué Walid, interrogé à sa sortie du même centre d’examen. «Le sujet de langue arabe était abordable et j’ai bien travaillé. Par contre, j’ai complètement raté celui de physique», nous a signifié Manal, les larmes aux yeux. Pour le coup d’envoi officiel de l’examen du BEM, ce dernier a été donné par la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, depuis la wilaya de Jijel. Accompagnée des autorités de la wilaya et de plusieurs responsables locaux, la ministre a assisté à l’ouverture d’une des enveloppes contenant les épreuves de langue arabe. Les examens du BEM se poursuivront aujourd’hui et les candidats vont devoir se pencher sur les sujets de maths et d’anglais, en matinée, et d’histoire géographie dans l’après-midi. Pour le troisième et dernier jour de l’examen, demain, les candidats auront à subir les épreuves des sciences naturelles et de français. S’agissant des résultats de cet examen national, ils seront proclamés le 4 juillet prochain. Par ailleurs, et en ce premier jour des épreuves du BEM, une grande crainte s’est emparée des candidats et de leurs parents par peur de subir la même expérience de l’examen du bac. En effet, plusieurs candidats et leurs parents ont fait part de leur stress et inquiétude par rapport à tout ce qui a eu lieu pendant les épreuves du bac qui ont été émaillées par plusieurs cas de fraude. Mais hélas, le même scénario s’est reproduit, hier, durant les premières épreuves de l’examen du BEM. Au premier jour de cet examen, les élèves auraient utilisé les nouvelles technologies pour la triche, en l’occurrence la 3G. Vingt minutes seulement après le début des épreuves du BEM, le sujet de la langue arabe a été scanné et posté sur les réseaux sociaux. Les sujets ont été partagés par des candidats sur facebook grâce au réseau Internet 3G, pour demander de l’aide aux internautes. Cela ce passe au moment où la ministre de l’Éducation nationale avait affirmé qu’elle avait pris toutes les mesures nécessaires pour lutter contre la fraude par l’utilisation des nouvelles technologies, notamment les téléphones mobiles. La question qui s’impose est : comment une telle chose peut-elle arriver devant le renforcement du dispositif de surveillance.
L.O.Challal