L’association Arahma organise un cycle de conférences

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Avec l’arrivée du mois sacré l’association Arahma du village Takrietz, sis en contrebas de la commune de Souk-Oufella, a eu la louable initiative d’organiser dernièrement deux conférences à la maison de jeunes du village éponyme, dont la première a été animée par le Dr Lahcène Bessaou. Ayant pour thème «Les miracles scientifiques du Ramadhan», le médecin biologiste phyto-aromathérapeute n’a pas tari d’arguments pour mettre en exergue les bienfaits du jeûne. Fort de sa grande expérience acquise au fil des années à travers de nombreux pays tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Yougoslavie, l’Arabie Saoudite, le Dr Bessaou a axé ses recherches sur les vertus des plantes médicinales qu’il prescrit à ses patients. La médecine naturelle ou le traitement bio sont réputés être le meilleur remède contre diverses maladies. Dans le même registre, les longues heures de jeûnes peuvent paraître plus que bénéfiques pour le métabolisme, de surcroît, certaines maladies peuvent être anéanties sans que le jeûneur ne se rende compte. Le conférencier a passé en revue nombreuses questions posées par l’assistance en axant son intervention sur la nécessité d’accorder plus d’importance à la phytothérapie, une discipline qui se développe dans bon nombre de pays, car des résultats positifs et concluants en découlent. «Le fait de manger de manière ininterrompue représente un lourd fardeau pour le métabolisme du corps. Cependant, renoncer à cette habitude réduit largement la sécrétion des hormones du système digestif et de l’insuline, ce qui préserve la vie de l’être humain et lui permet de mener une vie meilleure et plus longue», dixit le Dr Bessaou. Quant au deuxième jour du cycle de conférence, l’auteur du livre “J’étais chrétien», Mohand Azouaou, s’est attelé a rappelé à l’assistance la nécessité de s’abreuver du livre saint pour éviter tout égarement et de quitter la voie de Dieu. Ce témoignage retrace le cheminement d’un jeune algérien parmi tant d’autres qui, selon les dires du conférencier, s’exposent aux différents défis à caractère idéologique et aux différents plans visant à les «déraciner» et à les éloigner de leur culture et de leur religion. Parmi ces défis, figure celui de l’évangélisation, concentrée notamment dans la région de la Kabylie. «Le basculement radical d’un culte à un autre permet de distinguer le vrai du faux. Il est grand temps de revenir au droit chemin, car l’Islam est la meilleure garantie de se rapprocher de Dieu. La prise de conscience est plus que primordiale pour ceux doutant de leurs fois en Allah», insiste le conférencier.

Bachir Djaider

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