Le Front des forces socialistes a tenu son Conseil national ce week-end à Alger au cours duquel, à en croire la déclaration finale, il a dressé un tableau noir sur la situation socio-politique du pays. »L’impasse politique est intégrale. Les institutions sont dans l’immobilisme et l’attente », constate notamment le FFS qui a fait remarquer que « la maladie du chef de l’Etat a fini par contaminer le fonctionnement des institutions ». Le parti de Hocine Aït Ahmed s’est intéressé, selon toujours la déclaration transmise aux rédactions, sur la situation sociale et l’activité des syndicats autonomes qu’il appelle « à s’unir » pour « lutte pacifique et la défense des libertés publiques », tout en qualifiant l’UGTA de « salons d’une centrale devenue un des centres distributeurs de la rente ». Le parti qualifie aussi le contrat social en préparation de « contrat de repentance sociale face au bradage de l’économie nationale ».Au sujet de la loi sur la corruption, le FFS juge que ce texte « relève du mensonge et du mépris à l’égard des cadres intègres, des travailleurs et à l’endroit du peuple algérien ».
Ali B.