La Zlabia se vend à l'air libre à Raffour

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Il y a certaines pratiques commerciales qui refont surface à l’arrivée du mois de Ramadhan, au détriment de toute éthique et règles d’hygiène. En effet, il s’agit, entre autres, de l’aménagement des étals de vente de confiseries et autres gâteries qui sont très demandées durant le mois de carême. Dans la petite agglomération de Raffour par exemple, les confiseurs ou les vendeurs de ce genre de gourmandises montent des étals sur les trottoirs et à l’air libre pour vendre ces friandises, qui accompagnent le mois de Ramadhan. Ces marchands occasionnels achalandent les points de vente en ces sucreries. Ne manquant pas d’imagination à pareille occasion pour meubler leur étals en les rendant attrayants, ces vendeurs superposent en cônes des pièces de la fameuse Zlabia, avec ses multiples formes, laquelle est cédée à 250 DA/kg. D’autres sucreries, comme la Baklawa, le Qelb louz, pour ne citer que ceux-ci, sont exposées dans des plateaux en inox, et morcelées en petites pièces. Leur prix oscille entre 25 et 35 Da l’unité. Dans cette petite ville très fréquentée par les automobilistes qui y font les emplettes par centaines, il y a une dizaine d’étals qui y sont aménagés à l’air libre. Certains vendeurs « consciencieux » auront, tout de même, eu le mérite d’envelopper les friandises avec des films de plastique, pour éviter que leurs marchandises ne prennent des couches de poussière. D’autres, par contre, s’en foutent royalement de l’hygiène, et les exposent à l’air libre. Et comme ces points de vente sont tenus à la lisière de la RN26, qui passe par Raffour, les friandises étalées se trouvent automatiquement exposées à la poussière, au gaz d’échappement des voitures et à la chaleur, laquelle altère dangereusement ces denrées sensibles, surtout qu’il faisait très chaud en cette journée de lundi dernier, cinquième jour de Ramadhan. Les rayons du soleil tapaient directement sur la Zlabia que des dizaines de consommateurs goberont après l’Adhan…

Y. Samir

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