Les réserves levées

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La cité des 30 logements OPGI, implantée au lieu dit Tizi N’Fliki, à l’entrée du centre-ville d’Azazga, est habitée, en majeure partie, par des cas sociaux. Elle abrite des familles victimes du tremblement de terre qui a secoué le centre du pays en 2013, celles victimes du terrorisme et d’autres familles nécessiteuses. Celles-ci viennent de différents horizons et les premières d’entre elles s’y sont installées à partir de 2003, après que des squatteurs en furent expulsés par les pouvoirs publics. Ce sont les familles elles-mêmes qui prirent en charge les frais des diverses réparations, telles l’électricité eau, la peinture et les boiseries, etc. Et ce, en lieu et place de l’OPGI. Cependant, le problème le plus crucial auquel sont confrontés les habitants est celui du raccordement au gaz naturel. Un des résidents, Messaoui Lounès, nous dira : «Nos représentants ont frappé à toutes les portes des services concernés afin de raccorder notre cité au gaz naturel. Le réseau passe tout près et tous les immeubles riverains ont été raccordés. Mais nous, nous continuons à souffrir hiver comme été notamment pour monter une bonbonne de gaz jusqu’au 5ème étage !». Il ajoutera avec amertume : «Pourtant, la tuyauterie et les niches existent dans tous les paliers, il ne reste qu’à brancher». Malheureusement, s’insurge-t-il, «nos doléances restent sans écho à ce jour». Aujourd’hui, les réserves seraient-elles levées ? A en croire la chargée de communication auprès de la direction de la SDC de Tizi-Ouzou, que nous avons jointe par téléphone, la réponse «est oui», car, dit-elle, «les réserves concernaient la conformité des gaines techniques et aujourd’hui elles ont été levées et le marché a été attribué à l’entreprise Malla qui n’attendait que la fin du blocage de l’APC d’Azazga, afin de lui délivrer l’autorisation de l’exécution des travaux». Espérons que les locataires de la dite cité passeront le prochain hiver au chaud !

A.M

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