Si vous arpentiez les différentes artères de la ville de Tazmalt, vous remarqueriez un fait plutôt rare consistant en l'absence des étals de fortune proposant la vente, à l'air libre, des confiseries et autres viennoiseries, très demandées durant le mois de Ramadhan.
Ce constat est en rupture totale avec cette pratique informelle, laquelle fait fureur ailleurs, dans les agglomérations avoisinantes. Ainsi donc, pas un étal n’est aménagé dans la rue et ce, dans toute la ville, a-t-on constaté. On a beau cherché au moins un, et à notre grand étonnement (soulagement!), nous avons constaté que la vente des confiseries ramadhanèsque, comme la Zlabia, kelbellouz, Baqlawa et autres, se fait dans des locaux aménagés à cet effet. En effet, il existe plus de dix points de vente de confiseries dans toute la ville, lesquels sont situés, essentiellement, au boulevard principal, très animé de Mira Abderrahmane, où les confiseurs confectionnent à longueur de journées des centaines de pièces de toutes sortes de friandises pour les besoins de la clientèle! Ces commerçants ont tous des registres de commerce de confiseurs, ce qui les pousse à travailler sans encombres, ni crainte d’être épinglés par les contrôleurs des prix et de la qualité. Le service d’hygiène de l’APC de Tazmalt est passé par là ! C’est grâce à sa ténacité et au contrôle rigoureux que les mauvaises pratiques préjudiciables pour le consommateur ont baissé d’un cran dans cette ville. Auparavant, c’était les vendeurs à la sauvette, les tenanciers de cafés, de fast-food et de restaurants qui se convertissaient, à l’arrivée du mois de Ramadhan, en confiseurs ou en vendeurs de confiseries et autres gourmandises, frappant contre le mur toutes les règles qui régissent le code du commerce et l’hygiène alimentaire! A présent, la donne a changé et chacun exerce son métier dans les règles de l’art. Et c’est tant mieux pour le consommateur.
Syphax Y.

