La descente aux enfers de la daïra de Larbâa Nath Irathen a commencé depuis que le chef de daïra a été démis de ses fonctions pour cause de falsification de documents.
Et après une enquête minutieuse, il s’est avéré que 07 autres fonctionnaires au sein de la même daïra sont inculpés dans cette affaire, dont trois sont suspendus pour des raisons conservatoires. Les chefs d’inculpations dont sont accusés ces fonctionnaires ont trait à la signature à blanc de documents, notamment des récépissés de cartes de grises et de permis de conduire.
En effet, c’est la première fois dans l’histoire d’Ath Irathen qu’une telle affaire éclate au grand jour. Cette nouvelle s’est répondue comme une traînée de poudre un peu partout dans la ville. Elle est le sujet de toute discussion, que se soit dans les cafés, les restaurants ou les places publiques.
Rappelons que cette histoire remonte au mois de septembre 2013, où seul le responsable de la daïra était suspendu. Mais après une année d’enquête et mise en examen, soit en juin 2014, il s’est avéré l’implication dans cette affaire de sept autres fonctionnaires (de la daïra en question), qui ont été à leur tour démis de leurs fonctions respectives. On apprend de sources sûres que parmi ces derniers figurent un SG et un ancien chef daïra de Chemini.
Selon toujours notre source, un de ces accusé est de nationalité franco-algérienne. Il faut reconnaître que ce dossier est très épineux et nécessite d’être traiter avec prudence car il peut révéler bien d’autres choses. Toutefois, il est très difficile de déterminer les vrais falsificateurs, dans la mesure où les faux documents étaient signés durant la période des congés du chef de daïra. Du moins, c’est ce que ce dernier avait affirmé à la justice.
Il est à souligner que la signature à blanc de documents est une faute grave, passible de prison. En fait, ce dossier de signatures de récépissés, de cartes grises ainsi que de permis de conduire n’est qu’une facette émergée de l’iceberg. Or, la partie immergée de celui-ci n’est pas encore connue. Si elle parvient à être dévoilée, elle risque de faire beaucoup de bruit. Sûrement, c’est la raison pour laquelle le procès dure depuis plus de 18 mois.
Or, le dossier devait être normalement présenté à la barre correctionnelle de Larbâa Nath Irathen le 21 juin dernier. Mais le procès de l’affaire en question a été reporté pour le 28 juin écoulé avant de l’être une troisième fois consécutive pour ce 12 juillet. Les raisons de ce report, selon notre source, est la présentation d’un certificat de maladie de l’un des accusés, celui de nationalité franco-algérienne, par son avocat.
Y.Z.
