Le trésorier communal sommé d’appliquer l’arrêté du wali

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Les employés de la commune de Barbacha qui attendent impatiemment depuis des mois le payement de leurs salaires, vont bientôt obtenir gain de cause et la correspondance émanant de la direction régionale du trésor (DRT) sise à Sétif, en date du 03 juillet, dont nous détenons une copie, explique que le DRT travaille à un dénouement heureux de la situation.

Cette correspondance est adressée à l’endroit du trésorier communal de Barbacha, lui ordonnant l’application de l’arrêté du wali de Béjaïa (arrêté n°1435/15 du 23/06/2015), qui stipule que le wali de Béjaïa ‘’en replacement de l’APC bloquée jusqu’au retour de l’assemblée élue’’, charge le chef de daïra de Barbacha de gérer les affaires communales courantes de cette municipalité.

Cela dit, le chef de daïra de cette circonscription assurera le poste d’ordonnateur qui permettra donc le payement régulier des travailleurs et la régularisation des situations des entrepreneurs et aussi des transporteurs (en convention avec cette commune pour assurer le ramassage scolaire) qui ne cessent de réclamer leurs dus de plusieurs mois. Cette histoire de blocage du payement des salaires des communaux et les dettes non honorées envers les entreprises a fait beaucoup de tapage au niveau de cette commune qui vit sa troisième année de crise, et ce pour des motifs de vices de formes, quoique le problème de légitimité se pose réellement, du fait que la gestion communale est du ressort d’une assemblée élue.

Il y a eu même une démonstration de force devant le bureau du trésorier, lundi dernier, en guise de soutien aux employés impayés, lesquels ne sont pas restés bras croisés envers leur situation périlleuse pour installer leur section syndicale sur le tas et défendre leurs droits. Maintenant que les choses deviennent plus claires en ce qui concerne le trésorier communal qui a désormais une couverture légale de sa hiérarchie à se référer à l’arrêté n°1435/15, tout peut rentrer dans l’ordre après l’aval des services du contrôleur financier qui sont aussi destinataires d’une même correspondance. Une course contre la montre pour que tout soit réglé avant l’Aïd, néanmoins assurer un payement régulier pour réinstaurer une stabilité sociale nécessaire au bon fonctionnement d’une commune en quête du développement est le meilleur remède à la crise.

Nadir Touati

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