Après 20 mois depuis l’émission de l’ordre de service en novembre 2013, le projet des 80 logements de type publics locatifs (LPL) n’est pas encore à son rythme de croisière, car le taux d’avancement des travaux est peu appréciable, d’autant plus que le délai de réalisation est fixé à 30 mois. Le chantier en question est érigé au niveau de l’ancien marché hebdomadaire, sis au cœur de la commune de Chemini, dont le maître de l’ouvrage est l’OPGI, assisté d’un bureau d’étude.
Le montant du projet est estimé à 16.5 millions de dinars. À signaler que des locaux commerciaux et quelques habitations attenants au marché ont été démolis pour laisser place à l’érection des 80 logements sociaux. Toutefois, la demande en ce type de logements ne cesse de monter crescendo, d’autant plus que bon nombre de familles ne disposent pas de terrains afin de bénéficier des aides consenties dans le cadre du fonds national du logement (FONAL).
Les délais impartis à la réalisation dudit projet devront contraindre l’entreprise chargée des travaux d’augmenter la cadence afin de délivrer le projet à temps. En nous déplaçant sur le chantier, nous avons constaté que beaucoup restent à faire. Ayant réalisé une partie du projet, à savoir l’érection d’un R+2 à l’étape de carcasse, le chargé du projet ne semble pas s’inquiéter de la nonchalance des travaux qui ne rassurent guère la population locale. «Les travaux marchent comme une écrevisse. Un tel projet devait connaître un fourmillement d’ouvriers et d’engins afin de délivrer le projet à temps sans pénaliser la population locale. Le chantier marche à pas de tortue», avoue un cadre à l’administration.
Bachir Djaider
